Le marché européen (VP+VUL) a reculé de 23,5% en 2020,
Le marché européen des véhicules particuliers (VP) et utilitaires légers (VUL) a reculé de 23,5% en 2020 par rapport à 2019, à 13 745 166 unités contre 17 981 186 en 2019, en raison de la crise du coronavirus, ce qui est un résultat très médiocre dans la mesure où le marché mondial a reculé de près de 14%. Le marché européen est ainsi revenu au niveau de 2013, année alors la pire de la décennie, qui faisait suite à la crise financière de 2008-2009 ayant eu pour conséquence plusieurs années d’austérité qui ont restreint la demande en automobiles sur ce continent entre 2010 et 2013.
Le marché européen a été l’une des régions les plus touchées par le coronavirus en 2020, ce qui a provoqué la fermeture d’usines durant le printemps pendant un mois à un mois et demi, selon les pays et les constructeurs.
On peut toutefois observer que d’une part le marché des véhicules utilitaires légers a moins souffert que le marché des voitures particulières (-18,0% contre -24,3%) et que d’autre part, les pays de l’Est de l’Europe ont un peu moins souffert que les pays de l’Ouest de l’Europe (-23,0% contre -24,5%). Mais la baisse demeure sensible dans tous les cas.
Dans ce contexte, le groupe VW reste le leader des ventes en Europe, avec 25,4% de part de marché, devant les groupes PSA (14,4%) et Renault-Nissan (13,6%), qui devancent largement les groupes BMW (7,1%), Hyundai-Kia (7%), Daimler (6,4%), FCA (5,8%), Toyota (5,8%) et Ford (5,5%). Les SUV ont représenté 41% du marché européen des VP en 2020, contre 38% en 2019 et 35% en 2018. Les voitures 100% électriques (BEV) et hybrides rechargeables (PHEV) ont représenté 1 367 138 unités en 2020, soit 11,5% du marché européen, contre 3,5% en 2019 et 2,5% en 2018. La part de ces modèles a triplé entre 2019 et 2020.
   
 

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Le marché japonais (VP+VUL) a reculé de 11,5% en 2020,
Le marché japonais des véhicules particuliers (VP) et utilitaires légers (VUL) a reculé de 11,5% en 2020, à 4 598 615 unités contre 5 195 000 en 2019, en raison de la crise du coronavirus, ce qui est un résultat honorable dans la mesure où le marché mondial a reculé de près de 14%.
Entre 2012 et 2019, le marché automobile japonais est resté stable, oscillant entre 5 millions d’unités et 5,5 millions. L’année 2020 marque un retour au niveau de 2009, en pleine crise financière et économique. Durant ces quinze dernières années, seule l’année 2011 a connu une vraie rechute, due aux conséquences désastreuses du tsunami qu’avait connu le Japon cette année-là. Le marché était alors redescendu à 4,2 millions d’unités, chiffre le plus bas enregistré depuis 1977.
Pour 2021, Inovev table sur une relance du marché japonais qui devrait retrouver ses niveaux enregistrés entre 2012 et 2019, soit un volume aux alentours de 5 millions d’unités.
La catégorie des kei cars, c’est-à-dire les petites voitures proches de celles du segment A européen, ont représenté 37% du marché japonais en 2020, soit 1 718 088 unités dont 536 292 de marque Daihatsu et 523 604 de marque Suzuki, ces deux marques représentant près des deux tiers des kei cars vendus au Japon l’an passé.
Au total, le groupe Toyota détient 46,9% du marché japonais en 2020, avec ses marques Toyota, Daihatsu, Lexus et Hino, devançant largement Suzuki (13,7%) et Honda (13,5%). Suivent Renault-Nissan (11,5%), Mazda (3,9%), Subaru (2,3%) et Isuzu (1,5%). Les importations ont représenté 5,6% et restent à un niveau stable. Les ventes de voitures électriques sont restées à un niveau très faible, de l’ordre de 2,5% du marché japonais en 2020.
   
 

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Le marché turc (VP+VUL) a augmenté de 61,3% en 2020,
Le marché turc des véhicules particuliers (VP) et utilitaires légers (VUL) a augmenté de 61,3% en 2020, à 772 788 unités contre 479 000 en 2019, malgré la crise du coronavirus, ce qui est un résultat exceptionnel dans la mesure où le marché mondial a reculé de près de 14%. Il faut toutefois nuancer le fait que cette croissance soit la plus forte enregistrée en 2020, car le marché turc s’était effondré entre 2017 et 2019, en raison d’une grave crise économique, le volume d’immatriculations passant de 956 000 unités à 479 000 en deux ans, ce qui représente une chute de 50% sur la période.
L’amélioration de la conjoncture économique aidant, le marché turc a simplement effectué un rattrapage partiel par rapport aux deux années précédentes, mais on est encore loin du record des immatriculations enregistré en 2016 (984 000 unités). L’année 2021 devrait poursuivre ce rattrapage pour atteindre un niveau proche de 900 000 unités.
Par constructeur, le groupe Renault-Nissan demeure leader du marché turc, mais son avance a fondu par rapport à 2019, puisqu’il ne dépasse pas 18,8% de part de marché en 2020 contre 21% l’année précédente. Le groupe FCA, en seconde position, a beaucoup progressé (grâce à la Tipo) puisqu’il talonne le groupe Renault-Nissan, à 18,4% de part de marché contre 16% en 2019. Le groupe Volkswagen passe de la seconde place en 2019 à la troisième en 2020, avec 15,4% de part de marché contre 17% en 2019. Le groupe PSA, en quatrième position, progresse sensiblement (13,7% de part de marché contre 12% en 2019). Le groupe Ford, en cinquième position, progresse aussi (12% de part de marché contre 10% en 2019). Les autres constructeurs sont nettement détachés. Quant à la part des voitures électriques, elle reste confidentielle.
   
 

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Modèle prévu pour Datsun, le SUV Magnite sort sous le logo Nissan,
Pour compléter la gamme Datsun vendues en Inde (Go, Go+ et Redi-Go), le constructeur japonais Nissan a conçu un SUV de 3,99 m de long, 1,76 m de large et 1,57 m de haut, sur la plateforme CMF-A, également utilisée par la Renault Triberaux dimensions très proches. Le design est toutefois complètement différent, s’inspirant des Nissan Kicks et Juke, dans des proportions plus réduites.
Mais avec la décision de supprimer la marque Datsun au niveau mondial, donc en Inde, le constructeur japonais a finalement lancé son petit SUV sous la marque Nissan. Ce modèle conserve toutefois la calandre à six côtés des Datsun et ne possède pas la calandre en trapèze des Nissan, preuve que le changement de marque a été décidé au tout dernier moment. Le Nissan Magnite est produit dans l’usine indienne de Chennai, aux côtés des Renault Kwid et Triber depuis fin octobre 2020 pour une commercialisation qui a débuté dans ce pays en décembre 2020. Le moteur est le même que celui de la Triber: un 3 cylindres de 999 cm3 développant 72 ch.
Le Nissan Magnite tentera de relancer les ventes du constructeur sur le marché indien, où ce modèle remplacera la berline Micra. Beaucoup de constructeurs choisissent aujourd’hui de remplacer leurs berlines par des SUV.
Nissan a annoncé qu’au vu des commandes du modèle reçues en Inde, la production du Magnite va voir son rythme passer de 2 700 unités par mois à 4 000 au cours du premier trimestre 2021, ce qui correspond à un volume annuel de 48 000 unités, ce qui deviendra le modèle le plus produit de la marque en Inde. Nissan a produit moins de 38 000 voitures en Inde en 2020, alors que Renault en a fabriqué près de 90 000, dont 43 500 Triber et 43 000 Kwid.
   
 

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Le groupe Geely a vendu 2 097 608 véhicules en 2020,
Le groupe chinois Geely a vendu 2 097 608 véhicules légers (particuliers et utilitaires) en 2020, dont 815 660 de la marque Geely, 661 713 de la marque Volvo, 323 150 de la marque Emgrand, 176 719 de la marque Lynk&Co, 108 716 de la marque Proton, 10 305 de la marque Geometry et 1 345 de la marque Lotus. Les ventes du groupe chinois sont stables par rapport à 2019 (+0,5%).
Le groupe Geely a bénéficié du faible impact du Covid-19 sur le marché automobile chinois (-1,8%) en 2020, c’est-à-dire qu’il évité une chute drastique de ses ventes à l’inverse de beaucoup de constructeurs non-chinois. ll demeure le premier constructeur chinois, devant Changan (1,31 million d’unités), Great Wall (1,10 millions), Dongfeng (1 million), SAIC MG-Roewe (860 000), BAIC (840 000), FAW (790 000), Chery (730 000) et BYD (430 000). Les productions sous licence ne sont pas comptabilisées dans ces totaux, puisque le premier constructeur chinois producteur sous licence de voitures étrangères est SAIC, devant FAW et Dongfeng.
Le groupe Geely se situe donc en treizième position au niveau mondial en 2020, derrière Suzuki, BMW et Daimler, ce qui était déjà le cas depuis 2017. Le constructeur chinois est aujourd’hui bien diversifié, puisqu’à part la Chine qui représente 72% de ses ventes et 72% de sa production, Geely dispose d’usines en Europe (avec Volvo et Lotus), en Malaisie (Proton) et aux Etats-Unis (Volvo).
Rappelons que Geely détient 49,9% de Proton, 51% de Lotus et 50% de Smart, plus une participation minoritaire dans Volvo Trucks. Geely possède aussi la société London Taxis International qui fabrique le taxi TX4.
   
 

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