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Détails: Publié le 1 mars 2021

Les berlines, coupés et cabriolets représentent moins de 10% de la production des constructeurs américains en zone NAFTA,

- La chute de la demande des berlines sur le marché nord-américain au profit des SUV a commencé au début des années 2000, puis s’est accélérée après la crise financière de 2008-2009, si bien que la part de marché des voitures particulières (berlines, coupés, cabriolets selon la classification américaine) est tombée à 25% du total des immatriculations US en 2020.

- Elle représente également moins de 10% de la production des trois constructeurs américains (GM, Ford, Chrysler) en zone NAFTA. Cette part ne représente plus que 9% de la production de GM et de Ford en 2020, et même 8% de celle de Chrysler. Et dans cette part, les coupés et cabriolets (Ford Mustang, Chevrolet Camaro, Chevrolet Corvette, Dodge Challenger) représentent une part non négligeable puisqu’ils équivalent au tiers du volume de voitures particulières chez ces trois constructeurs. Et cette part risque encore d’augmenter puisque plusieurs berlines ont été supprimées par GM et Ford en 2020.

- Contrairement aux constructeurs américains, les trois plus grands constructeurs japonais implantés en zone NAFTA voient leurs berlines représenter encore aujourd’hui une bonne partie de leur production, supérieure à 30%. Chez Toyota, la part des voitures particulières dans sa production en zone NAFTA représente 31% en 2020, 39% chez Honda et même 49% chez Nissan. A noter que ces voitures sont en grande majorité des berlines, car il n’y a pas de modèles japonais concurrents des Ford Mustang, Chevrolet Camaro et Dodge Challenger, ceux-ci étant les héritiers d’une tradition typiquement américaine remontant aux années 60.

- Les constructeurs américains ont donc laissé ouvertement le marché des berlines aux constructeurs japonais, se repliant sur le marché des SUV et des pick-up, catégories plus rentables selon eux.

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Détails: Publié le 1 mars 2021

Le marché mexicain (VP+VUL) a reculé de 28% en 2020,

- Le marché mexicain des véhicules légers (particuliers – VP – et utilitaires - VUL) a reculé de 28% en 2020, à 949 353 unités contre 1 319 000 en 2019, en raison de la crise du coronavirus, ce qui est un résultat très médiocre dans la mesure où le marché mondial a reculé de près de 14%.

- Le marché mexicain revient au niveau de 2014, après une croissance ininterrompue observée entre 2014 et 2017. La baisse enregistrée en 2018 et 2019 a été amplifiée en 2020 par la crise du Covid-19, mais il est probable qu’il faut s’attendre à une relance du marché mexicain en 2021, qui devrait retrouver un volume de 1,2 million d’unités environ. Dans ce contexte, les ventes de SUV ont représenté 25% du marché mexicain en 2020, contre 24% en 2019.

- Par constructeur, le groupe Renault-Nissan (-27% des ventes en 2020 par rapport à 2019) reste le leader sur le marché mexicain, avec près du quart du marché (23,3%) grâce à sa marque Nissan. Ce constructeur devance GM (-29,1%) qui détient encore 15,8% du marché, Volkswagen (-30,7%) qui a perdu beaucoup d’influence au fil des décennies et ne détient plus que 13,3% du marché. Hyundai-Kia (-25%) qui est un acteur récent sur ce marché, a su s’imposer rapidement (11,1% du marché). Suivent Toyota (8,1%), FCA (5,2%), Honda (5,2%) et Mazda (4,9%).

- Ford ne détient plus que 4% du marché mexicain, et il n’est pas impossible que ce constructeur se retire de ce marché au cours de ces prochaines années, en accord avec sa stratégie de repli sur ses marchés les plus rentables. Ford s’est déjà retiré récemment du marché russe et il se retire progressivement du marché sud-américain.

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Détails: Publié le 1 mars 2021

Le groupe Ford a vendu 4,21 millions de véhicules en 2020,

- Le groupe Ford (Ford, Lincoln) a vendu 4,21 millions de véhicules légers (particuliers et utilitaires) en 2020, en baisse de 17,8% par rapport à 2019. Le second constructeur américain, autrefois second constructeur mondial, reste à la septième place mondiale acquise en 2019, derrière Hyundai-Kia et Honda, devançant de peu le groupe FCA qui sera consolidé avec le groupe PSA à partir de 2021, conséquence de la fusion entre FCA et PSA. Le groupe Ford perdra donc une place en 2021 par rapport à 2020, se situant à la huitième place mondiale, juste devant Suzuki, BMW et Daimler.

- L’une des raisons principales de la baisse des ventes du groupe Ford en 2020 est la suppression des berlines de son programme de fabrication en Amérique du Nord. Une politique qui va continuer en 2021 avec la suppression des berlines de son programme de fabrication en Amérique du Sud. Ford poursuit néanmoins la fabrication de berlines en Europe et en Chine, mais jusqu’à quand ?

- Les ventes du groupe Ford se répartissent en 4,054 millions de véhicules de marque Ford et 159 000 véhicules de marque Lincoln.

- Les ventes mondiales du groupe Ford se décomposent ainsi :

• Les USA restent son premier marché, avec 2,03 millions de ventes, soit 48% de ses ventes mondiales (contre 47% en 2019).

• L’Europe reste son second marché, avec 960 000 ventes, soit 23% de ses ventes mondiales (contre 26% en 2019).

• La Chine devient son troisième marché, avec 297 648 ventes, soit 7% de ses ventes mondiales (contre 5% en 2019).

• Le Canada devient son quatrième marché, avec 239 571 ventes, soit 6% de ses ventes mondiales (contre 4% en 2019).

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Détails: Publié le 1 mars 2021

Le marché canadien (VP+VUL) a reculé de 18,6% en 2020,

- Le marché canadien des véhicules légers (particuliers – VP – et utilitaires - VUL) a reculé de 18,6% en 2020, en raison de la crise du coronavirus, ce qui est un résultat médiocre dans la mesure où le marché mondial a reculé de près de 14%.

- Le marché canadien qui avait enregistré une croissance ininterrompue entre 2009 et 2017, passant de 1 500 000 unités à 2 000 000 unités, s’est brusquement retourné à partir de 2018, et la crise du coronavirus en 2020 n’a fait qu’amplifier la chute.

- Le marché canadien se caractérise par un taux de motorisation très élevé (près de 700 voitures pour 1 000 habitants), proche de celui enregistré aux Etats-Unis. Le parc automobile canadien est donc saturé, et les ventes actuelles sont uniquement destinées au remplacement des véhicules existants.

- Le Canada voit sa production automobile se réduire d’année en année, en raison de la relocalisation de certains constructeurs vers les Etats-Unis ou le Mexique. Le volume de production du Canada est passé de 2,5 millions de véhicules en 2014 à 2 millions en 2018 et 1,5 million en 2020.

- Par constructeur, le groupe Ford (-16,9%) conserve sa première place sur le marché canadien, avec une part de marché stable de 15,1%, devançant les groupes GM (-14,9% en ventes et 13,8% de PDM), Toyota (-19,7% en ventes et 12,2% de PDM), Hyundai-Kia (-11,9% en ventes et 11,7% de PDM), FCA (-19,9% en ventes et 11,3% de PDM), Honda (-25,7% en ventes et 8,8% de PDM) et Renault-Nissan (-34,4% en ventes et 5,6% de PDM).

- Les ventes de SUV sont passées de 47% du marché canadien en 2019 à 49% en 2020.

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Détails: Publié le 1 mars 2021

Inovev prévoit 25 000 unités par an de la nouvelle Mercedes EQA,

- Mercedes a dévoilé son SUV 100% électrique de segment C, l’EQA, qui devait être initialement fabriqué sur le site français de Hambach avant que le groupe Daimler ne décide de vendre ce site à l’entreprise britannique Ineos et de produire l’EQA dans l’usine allemande de Rastatt, aux côtés du GLA à qui il emprunte sa carrosserie.

- L’EQA est un véhicule de 4,46 m de long, 1,83 m de large et 1,62 m de haut, qui repose sur la plateforme MFA-2. L’autonomie est de 425 km selon le cycle WLTP. Le prix annoncé débutera à près de 47 500 euros, alors que sa concurrente la Volkswagen ID3 est tarifée de 38 000 à 49 000 euros selon les versions. L’autre concurrente principale, la Kia e-Niro est tarifée de 37 000 à 41 000 euros selon les versions. La Mercedes EQA se situera donc dans le haut de la tranche tarifaire typique pour un véhicule Premium.

- L’EQA s’ajoute à la gamme des électriques Mercedes EQC et EQV qui n’ont pas connu une vaste diffusion jusqu’à maintenant, puisqu’il s’en est vendu seulement 31 000 unités en 2020 (29 000 EQC et 2 000 EQV). Inovev prévoit 25 000 unités par an du nouveau modèle EQA.

- Il faut noter que Mercedes a un certain retard par rapport aux autres constructeurs concernant les motorisations alternatives, puisque ses modèles 100% électriques (BEV) et hybrides rechargeables (PHEV) ne représentent aujourd’hui que 6,5% de sa production globale alors que ces deux types de motorisation représentent 11% sur le marché européen en 2020, et même 24% en incluant les hybrides non rechargeables (HEV). L’EQA sera donc suivie cette année de l’apparition des EQB, EQE et EQS (berline et SUV), qui seront respectivement situées sur les segments C, E et F.