Li Auto is the leader of REEVs in China in Q1-2025
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Li Auto est le leader des REEV en Chine au premier trimestre 2025
- Un REEV, ou véhicule électrique à prolongateur d'autonomie, est un type d'hybride fonctionnant principalement grâce à un moteur électrique et équipé d'un petit moteur à combustion interne (ICE) pour recharger la batterie lorsque celle-ci est faible. Contrairement aux hybrides traditionnels, le moteur à combustion interne des REEV n'entraîne pas directement les roues, mais agit uniquement comme un générateur, prolongeant ainsi l'autonomie électrique. Les REEV peuvent également être branchés directement sur des bornes de recharge.
- Le marché chinois des REEV a connu une croissance mitigée en 2025. La production totale de REEV a atteint 224 359 unités, soit une légère augmentation par rapport aux 211 111 unités de la même période en 2024, soit une croissance d'environ 6,3 % sur un an. Si certains constructeurs automobiles ont connu une croissance significative, d'autres ont vu leurs volumes diminuer, ce qui indique une phase concurrentielle et transitoire dans le segment, alors que les préférences des consommateurs et les politiques gouvernementales continuent d'évoluer.
- Lixiang Automotive (ou Li Auto) reste le principal producteur de REEV avec 103 096 unités produites depuis le début de l'année, en hausse de 7,8 % par rapport à l'année dernière. Lixiang détient une part de marché d'environ 45,9 %. Seres Motor suit avec 44 982 unités, mais a enregistré une baisse significative de -45,4 %. Chang’an Auto et Leapmotor ont affiché une croissance saine à deux chiffres, tandis que Chery Auto est entré avec des volumes modestes (1 842 unités depuis le début de l'année). Cette répartition souligne la position dominante de Lixiang, mais reflète également la concurrence croissante et les futurs réalignements potentiels du leadership du marché.
-Les séries Lixiang L6, L7, L8 et L9 dominent le classement: la Lixiang L6 est en tête avec 51 580 unités depuis le début de l'année. Les Lixiang L7 et L9 affichent des performances stables, la L7 étant en baisse à 24 189 unités (contre 38 785, -37,6 %), tandis que la L9 est tombée à 14 061 unités (-54,9 %). Les séries AITO M9 et M7 se classent également parmi les meilleurs modèles, avec M9 à 22 466 unités et M7 à 13 333 unités, bien que les deux aient affiché une baisse.
Renault and Nissan are distancing themselves but are still collaborating on some projects
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Renault et Nissan prennent leurs distances mais collaborent encore sur certains projets
- Les constructeurs Renault et Nissan prennent de plus en plus leurs distances, après avoir été partenaires d’une forte Alliance pendant vingt ans (1999-2019). L’arrestation de son PDG Carlos Ghosn en 2019 et son départ de la présidence de l’Alliance ont marqué le début d’une séparation entre les deux constructeurs qui n’a cessé de s’amplifier. La participation actuelle de Renault au capital de Nissan s’élève actuellement à 35,71% (17,05% en direct et 18,66% dans une fiducie française dont Renault est bénéficiaire). La situation pourrait toutefois évoluer, Renault et Nissan n’ayant plus que l’obligation de conserver 10% des actions de l’autre groupe, avec des droits de vote plafonnés à 15%. D’autre part, Nissan pourrait être libéré de son engagement à investir 600 millions dans Ampère (décision attendue fin mai).
- Ce rééquilibrage a ainsi entrainé :
• La dissolution des sociétés communes : en 2023 et 2024, les sociétés communes créées dans le cadre de l'alliance, comme celles liées aux achats ou à la production, ont été progressivement dissoutes.
• La reprise des actifs en Inde : Renault a repris en 2025 le contrôle total de l'usine de Chennai en Inde, qui était auparavant une coentreprise avec Nissan. Cela permet à Renault de produire ses propres modèles indépendamment .
- Certains projets communs, comme la déclinaison Nissan de la Renault 5 E-Tech et de la future Renault Twingo E-Tech restent néanmoins d’actualité.
- Ces différentes étapes ont marqué la fin d'une collaboration d’ampleur qui avait débuté en 1999 et qui avait permis aux deux entreprises de partager technologies et ressources, et de devenir un temps le premier constructeur mondial.
Renault ends the Express LUV for the European market
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Renault abandonne le VUL Express pour le marché européen
- Pour remplacer ses utilitaires légers de segment N1-1 Renault Kangoo II (lancé en 2007) et Dacia Dokker (lancé en 2012), le groupe Renault avait décidé de lancer en 2021 deux modèles différents, le Kangoo III (version modernisée du Kangoo II) et le Renault Express (version modernisée du Dacia Dokker), doublant ainsi l’offre de fourgonnettes de segment N1-1 vendues sous la marque Renault, proposition assez rare chez les constructeurs européens.
- L’Express basé sur le Dacia Dokker était techniquement moins sophistiqué que le Kangoo III, c’est la raison pour laquelle il était vendu moins cher que le Kangoo III. Cette caractéristique permit à l’Express de connaître un bon début de carrière en Europe, puisque le modèle se vendit presque autant que le Kangoo III en Europe durant plusieurs mois en 2022. En 2023, le Renault Kangoo prit enfin l’ascendant sur le Renault Express en Europe. Et durant l’été 2024, Renault a décidé de retirer l’Express de la commercialisation en Europe, en raison de l'obsolescence de sa base technique et de l'incapacité à se conformer aux nouvelles normes de sécurité européennes GSR2 (General Safety Regulation 2). Renault ne conserve donc qu’un seul modèle dans le segment N1-1 en Europe, le Kangoo III.
- L’Express continue toutefois sa carrière commerciale en Afrique du Nord et dans quelques pays émergents, sa production étant effectuée rappelons-le au Maroc, sur le site de Tanger où est fabriquée la Dacia Sandero pour le marché européen. Le Renault Kangoo III est fabriqué quant à lui en France, sur le site de Maubeuge, comme toutes les anciennes générations du Kangoo. Sur ce site sont également fabriqués les dérivés du Renault Kangoo III, comme les Nissan Townstar et Mercedes Citan II.
Toyota announces plans to keep all its European factories
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Toyota annonce vouloir conserver toutes ses usines européennes
- Le constructeur japonais Toyota, premier constructeur mondial, a fait savoir qu’il souhaitait conserver ses usines d’assemblage européennes et ne pas suivre l’exemple de Honda qui a fermé ses usines britannique et turque en 2022. Toyota dispose d’une usine d’assemblage au Royaume-Uni (Burnaston, 98 069 unités en 2024), une seconde en France (Onnaing, 279 613 unités), une troisième en Tchéquie (Kolin, 243 964 unités), une quatrième en Turquie (Adapazari, 158 076 unités), une cinquième au Portugal (Ovar, 2 525 unités), sans compter les sites de production des camionnettes dérivées de celles de Stellantis suite à l’accord signé entre les deux constructeurs : ProAce City à Vigo (43 084 unités) en Espagne, ProAce à Hordain (32 359 unités) en France et ProAce Max à Gliwice en Pologne, ces trois derniers sites appartenant au groupe Stellantis. Il faut mentionner également le site Magna-Steyr de Graz (Autriche) qui fabrique le coupé Supra en petites quantités.
- Au total, Toyota a fabriqué près de 865 000 véhicules en Europe en 2024.
- Le constructeur a fait savoir que ses usines d’assemblage allaient devoir pour la plupart démarrer la production de modèles à la motorisation 100% électrique au détriment de la motorisation thermique et de la motorisation full-hybride.
- Les camionnettes ProAce, ProAce City et ProAce Max sont déjà disponibles en motorisation 100% électrique et une nouvelle CHR+ 100% électrique vient de faire son apparition sur le site turc d’Adapazari. L’usine britannique de Burnaston devra à son tour laisser progressivement la place à de nouveaux modèles 100% électrique en lieu et place de la Corolla Full-hybride. Cette stratégie rappelle celle de son compatriote Nissan qui a récemment annoncé le démarrage imminent de trois modèles 100% électriques sur le site britannique de Sunderland : Leaf, Juke et Qashqai. Toyota rappelle que la quasi-totalité de sa production européenne est vendue en Europe et que la multiplication des barrières commerciales dans le monde va accentuer ce type de stratégie chez tous les constructeurs.
Kia wants to develop in the European LUV market
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Kia veut investir le marché européen des VUL
- On a vu récemment que le marché européen des VUL qui représente 2 millions d’unités en 2024 et entre 1,5 million et 2 millions d’unités par an entre 2010 et 2023 (également en terme de production), est représenté essentiellement par les groupes Stellantis, Renault, Mercedes, Volkswagen et Ford (également en terme de production). Les groupes japonais Toyota et Nissan sont peu présents sur ce marché européen du VUL (moins de 10% des ventes totales à eux deux) et leurs modèles sont un simple rebadging d’utilitaires légers de Stellantis (pour Toyota) et de Renault (pour Nissan).
- La présence des constructeurs coréens (Hyundai et Kia) sur ce marché européen du VUL est pratiquement anecdotique. Cette situation pourrait évoluer rapidement du fait du lancement de tout nouveaux utilitaires de marque Kia, les PV5 (2025), PV7 (2027) et PV9 (2029), trois VUL 100% électriques au design avant-gardiste qui se différencient principalement par leurs dimensions, le constructeur coréen souhaitant être présent sur chacun des segments européens N1-1, N1-2 et N1-3. Rappelons que le marché du VUL est un marché à fortes marges plutôt stable et donc très profitable.
- Le premier modèle, PV5, vient d’être présenté en deux versions, la première d’une longueur de 4,50 m, la seconde d’une longueur de 4,70 m. Ces dimensions le situent entre un Renault Kangoo (4,50 m) et un Renault Kangoo long (4,90 m). Le PV7 lancé en 2027 ciblera plutôt le Renault Trafic électrique. Quant au PV9 lancé en 2029, il ciblera le Renault Master électrique. Les nouveaux utilitaires Kia cibleront également les nouveaux VUL conçus par Flexis pour Renault et Volvo.
- Le PV5 dispose de trois batteries au choix : LFP 43 kWh, NMC 51 kWh et NMC 71 kWh. Son autonomie peut atteindre jusqu’à 400 km selon la batterie choisie. Les prix du PV5 n’ont pas encore été communiqués.
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