Vers la création d’une marque russe de luxe,
 

A la demande du gouvernement russe, les constructeurs russes travailleraient sur une marque de luxe nationale destinée à concurrencer les Mercedes, BMW et Audi.


Trois constructeurs russes (Zil, Gaz et Marussia) devraient ainsi présenter aux autorités russes leurs projets d’ici à la fin du premier semestre de 2013. Actuellement, les constructeurs russes fabriquent quelques berlines blindées pour le gouvernement, mais ce dernier souhaiterait qu’ils élargissent leur offre afin de toucher un public plus large et concurrencer les marques Premium principalement allemandes.


Les ventes des marques Premium ont ainsi connu une forte croissance en Russie ces dernières années et cette croissance est appelée à se poursuivre au cours des prochaines années.


Les ventes de Mercedes en Russie ont ainsi augmenté de 30,4% en 2012, à 41 410 unités, celles de BMW ont augmenté de 33,2%, à 37 515 unités et celles de Audi, de 44,1%, à 33 512 unités. La part de marché des trois constructeurs en Russie atteint 3,8% en 2012 contre 3,1% en 2011.


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Fort déclin des monospaces en zone NAFTA depuis 10 ans,
 
L’usine Chrysler de Windsor (Ontario), qui assemble les monospaces Chrysler Town&Country (Voyager sur les marchés hors NAFTA) et DodgeCaravan, réduit ses cadences de fabrication afin d’ajuster sa production à la demande. Les ventes combinées des deux monospaces assemblés à Windsor ont reculé de 15% sur les deux premiers mois de l’année 2013.

Globalement, la production des monospaces proche de 1,2 million d’unités en 2000 (tous constructeurs confondus) a diminué de près de la moitié en dix ans (650 000 unités en 2012). Ce type de véhicules a été concurrencé fortement par les SUV et crossovers qui attirent de plus en plus la clientèle.

GM et Ford ont progressivement abandonné la catégorie des monospaces. Aujourd’hui, seuls trois constructeurs continuent à en produire en Amérique du Nord : Chrysler (Voyager, Caravan), Honda (Odyssey) et Toyota (Sienna).

En Europe, la production des monospaces tel que le Voyager connaît le même phénomène (segment E, celui des Renault Espace, VW Sharan, Ford Galaxy…), avec une production en baisse de près de 40% entre 2000 et 2012. Cependant les volumes ne sont pas comparables à ceux de la zone NAFTA, la production en Europe en 2012 étant de 170 000 unités.

  

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La production malaisienne stable depuis 2005,
 
La production malaisienne est stable depuis 2005. Elle tourne autour de 560 000 véhicules par an (569 620 en 2012, 533 809 en 2011, 567 715 en 2010).

Deux constructeurs nationaux s’accaparent les deux tiers du marché : Perodua et Proton. Ces deux constructeurs sont peu connus dans les autres régions du monde car ils exportent très peu de véhicules à partir de la Malaisie :
Perodua est un constructeur détenu notamment par Daihatsu à hauteur de 20% de son capital et dont l’unique usine (à Rawang) possède une capacité de 250 000 unités/an. Elle produit trois véhicules dont deux  du segment B (la Viva et la Myvi) et un du segment C (la Alza).
Proton (dont le groupe est propriétaire de la marque Lotus) est plus connu mais est, depuis 2006, le second producteur du pays derrière Perodua. Le constructeur possède deux usines en Malaisie, celle de Shah Alam ayant une capacité de 180 000 unités/an et celle de TanjungMalim avec une capacité de 150 000 unités/an. Proton produit un monospace (Exora) ainsi que des véhicules du segment B (Saga FLX et Satria ) et du segment C (Inspira, Persona et Prevé).

Les autres constructeurs qui se partagent un tiers du marché sont principalement japonais (Toyota, Nissan, Honda, Suzuki). Enfin, le groupe coréen Hyundai-Kia et les constructeurs allemands BMW et Daimler assemblent et vendent des modèles en faibles quantités.


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Toyota dévoile son utilitaire léger basé sur les PSA Jumpy et Expert,
 
On se souvient que PSA recherchait un partenaire au printemps dernier pour compenser le retrait en 2017 de Fiat du site Sevelnord à Valenciennes. C’est aujourd’hui chose faite grâce à l’arrivée de Toyota qui a accepté de commercialiser un véhicule utilitaire basé sur les Peugeot Expert, Citroën Jumpy et Fiat Scudo (véhicules utilitaires légers).

 

Le constructeur japonais bénéficie à moindre coût d’un nouvel utilitaire léger qui lui faisait défaut dans sa gamme européenne, le marché des utilitaires légers en Europe représentant entre 1,2 et 1,8 millions de véhicules chaque année (dont le tiers dans la catégorie des Expert, Jumpy, Scudo…).

 

À l'automne 2013, le Toyota ProAce (c’est son nom) sera produit aux côtés des véhicules PSA et Fiat. Et trois ans plus tard, le Fiat Scudo disparaîtra des lignes de production de Sevelnord. L’usine PSA de Sevelnord ayant la capacité de produire 175 000 véhicules, mais n’ayant assemblé que 80 000 véhicules en 2012 (véhicules utilitaires légers et monospaces 807/C8).

 

Concernant le ProAce, aucune modification n’est apportée sur les caractéristiques techniques du véhicule par rapport aux Peugeot Expert, Citroën Jumpy et Fiat Scudo.
 

  

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Renault choisit une plate-forme Nissan pour son futur haut de gamme,
 
Renault a décidé finalement de se passer de son partenaire Daimler pour ses futurs véhicules de haut de gamme, notamment les futures Espace (2014) et Laguna (2016). C’est une plate-forme Nissan qui a été choisie pour élaborer les deux nouveaux modèles qui seront produits à Douai.

Le groupe Renault-Nissan dispose dans sa gamme de véhicules, des plateformes du segment D et E, utilisées notamment par Infiniti, la marque haut de gamme du groupe. Ces plateformes peuvent répondre à la demande de Renault, comme Samsung a pu par le faire par le passé avec les véhicules Fluence, Koléos et Latitude.

Dans le segment D et E, Renault a vu, décennie après décennie, sa production diminuer progressivement pour atteindre aujourd’hui un niveau confidentiel. Ainsi  le modèle Laguna est produit aujourd’hui à moins de 30 000 unités par an (contre 100 000 en 2007 et 250 000 en 2002). Seul le modèle Espace continu à être produit par le constructeur dans le segment E, mais également en de très faibles quantités.

Le futur véhicule haut de gamme, basé sur une plateforme Nissan, aura pour ambition  d’augmenter les volumes de ventes de Renault sur les segments D et E, en Chine notamment, où Renault était peu présent jusqu’alors, du fait des accords du groupe Renault-Nissan.

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 Data sourceFile #10 - Start of Production (SOP) of new and modified vehicles in Europe 

  

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