Hyundai va construire une quatrième usine en Chine,

Le coréen Hyundai va implanter une quatrième usine d’assemblage en Chine. Le nouveau site (situé à Chongqing, au centre du pays)  sera doté d’une capacité de production de 300 000 unités par an.

Hyundai fabrique aujourd’hui 1,05 million de véhicules annuellement en Chine, en partenariat avec le chinois BAIC (Beijing), dans trois usines situées dans les environs de Pékin (deux à Shunyi et une à Yancheng).

Le constructeur coréen a vendu 1,03 million de véhicules sur le marché chinois l’an dernier (dont 966 000 fabriqués en Chine) et a fixé un objectif pour 2014 à 1,08 million d’unités (dont 1 000 000 fabriqués en Chine). Or ses capacités de production actuelles sont limitées à 1 million de véhicules par an.

La construction de cette quatrième usine va donc permettre à Hyundai de fabriquer jusqu’à 1 300 000 véhicules par an à partir de 2015-2016. A cette échéance, ses prévisions oscillent entre 1,13 million d’unités à 1,18 million d’unités par an.

Cela signifie que si le rythme de croissance des ventes de modèles Hyundai en Chine est maintenu, il faudra une nouvelle usine vers 2018. La dernière usine construite par le coréen en Chine datait de 2012. Elle offre une capacité de 300 000 unités par an.

Les modèles Hyundai les plus fabriqués en Chine en 2013 ont été les Elantra (413 513 unités), Verna (202 403 unités), iX35 (157 300 unités) et Sonata (105 500 unités).


14-13-1  

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L’usine Opel de Rüsselsheim va accueillir deux nouveaux modèles,

Afin d’utiliser plus intensivement ses capacités existantes, l’usine d’Opel à Rüsselsheim (Allemagne) va accueillir la production de deux véhicules supplémentaires, dont un modèle Buick destiné à l’exportation vers les Etats-Unis. Il s’agira probablement de la version américaine de la future Opel Insignia prévue pour 2017.


En effet, l’usine GM où est produite actuellement la Buick Regal (version américaine de l’Opel Insignia de 2008-2017) est proche de la saturation (296 743 unités en 2013 pour une capacité de 300 000), en raison d’un marché américain en hausse constante depuis 2009 alors que GM avait été contraint de fermer plusieurs usines à cette époque. De son côté, l’usine de Rüsselsheim fonctionne aujourd’hui à 70% de ses capacités.


Opel n’a pas précisé quel serait le deuxième modèle qui sera assemblé à l’avenir à Rüsselsheim, mais il ne s’agira pas d’une nouvelle génération de l’Astra  puisque le constructeur a déjà décidé antérieurement de transférer la production de l’Astra de Rüsselsheim vers Gliwice, ce qui sera effectif en 2015.


On sait par ailleurs que l’usine de Rüsselsheim produira le monospace Zafira (jusqu’à présent assemblé à Bochum) à partir de la fin de 2014, et que sa future génération devrait être fabriquée dans l’usine PSA de Sochaux (France). Produire des Buick devrait permettre à Opel d’améliorer le taux d’utilisation de ses usines allemandes, qui sont utilisées en moyenne à 70% de leurs capacités en 2013.



14-13-2  

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Fisker racheté par un équipementier chinois,

Devenu insolvable et placé aux enchères en octobre 2013 par le gouvernement américain, Fisker a finalement été racheté par l’équipementier chinois Wanxiang.


Rappelons que Fisker était un constructeur américain indépendant, crée en 2007, soit 4 ans après Tesla. Le seul modèle lancée (en 2008) et produit jusqu’à aujourd’hui fut la Karma, une berline électrique de segment F, dotée de deux moteurs électriques et d’un prolongateur d’autonomie. Son positionnement en faisait un concurrent direct de la Tesla Model S, mais la Karma ne connut pas le même succès.


Les Fisker Karma étaient produites en Finlande, chez l’assembleur Valmet (qui produisait jusqu’alors des Porsche Boxster/Cayman).
Près de 3 000 unités ont été produites en 2012 alors que la même année Tesla produisit 3 300 unités (mais près de 24 000 en 2013).


Wanxiang, équipementier automobile chinois, est lui propriétaire de l’entreprise A123 Systems, déjà fournisseur des batteries de Fisker.


En rachetant le constructeur californien, Wanxiang estime pouvoir produire  chaque année près de 2 000 Karma et les vendre aux USA (1 000 unités par an), en Europe (500 par an) et en Chine (500 par an). Reste à savoir où seront produits ces véhicules. En effet, l’usine Valmet est dorénavant saturée par la production de la Mercedes Classe A. L’équipementier, qui s’est engagé à produire aux USA, ne dispose d’aucune usine d’assemblage de véhicules. Pour répondre à son engagement,  Wanxiang devra soit racheter une usine existante  ou en construire une, ce qui paraît surdimensionné vu les objectifs de volume,  soit s’associer avec un assembleur local, comme le prévoit par exemple le constructeur chinois  JAC avec le producteur américain GreenTech Automotive.


14-12-9  

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Les approches des constructeurs chinois dans le véhicule électrique,

Même si il est encore marginal (moins de 30 000 ventes prévues en 2014), le marché du véhicule électrique en Chine devient un enjeu important pour les constructeurs présents dans le pays. La volonté de l’Etat de s’attaquer aux problèmes de pollution, notamment dans les grandes villes chinoises, va s’accompagner de mesures incitatives et du développement d’infrastructures de recharge électrique.


Dans ce marché à fort potentiel, les constructeurs chinois  ne comptent pas se laisser distancer et se positionnent de différentes manières. Quelles soient existantes ou futures, ces approches peuvent être classées selon plusieurs catégories :

La production de véhicules électriques sous sa propre marque, tel que le fait BYD avec son Crossover E6 ou BAIC avec l’E150.

La création de nouvelles marques 100% électriques, en J.V avec des constructeurs non chinois (Venucia, Zinoro, Huaqi…)

Le rachat d’entreprises pour l’acquisition de technologies, tel que l’a récemment fait Geely en rachetant Emerald, société britannique spécialisée dans la transformation de véhicules à moteur thermique en véhicules à moteur électrique.

Le rachat, par un équipementier chinois, d’un constructeur en difficulté, cas du rachat récent de Fisker par Wanxiang.

En dehors du marché domestique, le partenariat avec un producteur local, tel JAC avec GreenTech Automotive aux USA.

Et enfin, de façon classique, la production en Chine et en JV d’un véhicule électrique déjà commercialisé en dehors de Chine, comme pourrait le faire VW en produisant la e-Up! avec un partenaire chinois (FAW ? SAIC ?).

 


14-12-9  

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Qui est Fengshen ?,

Cette semaine, la direction de PSA (dont Dongfeng détient 14% du capital) a évoqué la possibilité de vendre à terme des véhicules de la marque Fengshen en Europe. Mais qui est Fengshen, cette marque inconnue en Europe ?

Fengshen est une marque automobile chinoise créée en 2009 et appartenant au groupe Dongfeng. Le premier modèle de la marque fut la berline 4 portes S30 (segment C) , dévoilée au Salon de Shanghai en Avril 2009. Commercialisée en Chine en Juillet 2009, elle fut épaulée en Janvier 2011 par la berline H30, dérivé cinq portes de la S30.

Ces deux modèles étaient basés sur la plate-forme de la Peugeot 307, qui était produite en JV par Dongfeng depuis 2004. Les S30 (Sedan 30) et H30 (Hatchback 30) furent accompagnées à partir d’Avril 2011 par le Crossover H30 Cross, qui arborait un style plus SUV.

La berline A60 (segment D) fut dévoilée en Novembre 2011 et commercialisée en Chine en Mars 2012. Elle est basée sur la plate-forme de la Nissan Sylphy, produite en JV par Dongfeng depuis 2000 sous le nom Nissan Bluebird.

Fengshen, armé de ses quatre modèles, a produit 73 068 unités (contre 65 993 en 2012) et commença à exporter ses voitures à partir de Septembre 2012, quand la marque fut lancée au Venezuela.


14-12-8  

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