Le groupe Daimler veut céder le site Smart de Hambach,
Le groupe Daimler (propriétaire de la marque Smart) a annoncé vouloir céder son usine Smart de Hambach, en Moselle (France). Cette usine fabrique des Smart depuis son inauguration en 1998 et depuis cette date, l’usine de Hambach avait fabriqué 1 450 000 voitures.
L’an dernier, à la suite d’un accord signé avec le chinois Geely, Daimler avait annoncé la fin de la production des Smart en France en 2021 et le transfert de la production en Chine, mais avait annoncé en même temps que l’usine de Hambach serait alors dédiée à la fabrication de Mercedes 100% électrique, et en premier lieu la Mercedes EQA.
Depuis, la direction de Daimler a changé, et celle de Smart également. Et la crise du coronavirus a bousculé beaucoup de projets, y compris chez Daimler.L’engagement qu’avait pris Daimler est donc aujourd’hui remis en cause, suite à la crise du coronavirus qui oblige les constructeurs à réaliser d’importantes économies sur leurs investissements présents et futurs.
Daimler a ainsi annoncé plus de 10 000 suppressions d’emplois dans le monde et la chute brutale des ventes provoquant des surcapacités de production inédites ne va pas dans le sens d’une conservation du site de Hambach.
Il ne sera pas facile de trouver un repreneur de ce site, surtout dans les circonstances actuelles. Une possibilité pourrait être le rachat par un constructeur chinois, qui pourrait être intéressé à produire des véhicules électriques en Europe.
   
 

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Le marché européen par segment et par carrosserie en 2019,
Le marché européen 29 pays avait légèrement augmenté en 2019, à 17,98 millions de VP+VUL.En voici la répartition par segments :
1. Le segment C reste leader en Europe, avec 38% du marché européen. Il est stable depuis trois ans, ce qui signifie que la baisse des ventes des berlines de segment C a été compensée par la croissance des ventes des SUV de segment C.
2. Le segment B demeure en seconde position, avec 33,2% du marché européen. Il est en croissance depuis une dizaine d’années, surtout grâce à l’émergence des SUV de segment B. Ces deux segments représentent à eux seuls 71,2% du marché européen.
3. Le segment D est très loin derrière, avec 13,1% du marché européen. Il est en décroissance depuis une quinzaine d’années, notamment en raison de la baisse des ventes des berlines de segment D, des SUV de segment D et des monospaces de segment D.
4. Le segment E (7,3%) qui est stable est pratiquement au même niveau que le segment A (7,6%) qui est en décroissance depuis une dizaine d’années.
Voici la répartition par carrosserie :
1. Les berlines ne représentent plus que 55,9% du marché européen, contre 67,6% en 2015, 76,0% en 2010 et 76,5% en 2005.
2. Les SUV par contre représentent 38,4% du marché européen, contre 22,9% en 2015, 11,4% en 2010 et 6,9% en 2005.
3. Les monospaces ne représentent plus que 4,1% du marché européen, contre 8,3% en 2015, 10,7% en 2010 et 15,2% en 2005.
   
 

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Inovev prévoit 15 000 unités par an du nouveau Mitsubishi Express,
Le groupe Renault-Nissan a dévoilé la quatrième variante de l’utilitaire léger Renault Trafic, il s’agit du Mitsubishi Express (qui reprend le nom de l’utilitaire Renault des années 90 basé sur la Supercinq) qui diffère des Renault Trafic, Nissan NV300 et Fiat Talento uniquement par la calandre et le logo de la marque. C’est un des éléments du renforcement de l’Alliance dont Mitsubishi fait partie via Nissan, puisque le premier est passé sous le contrôle du second. Rappelons que ces véhicules appartiennent à la catégorie N1-2, c’est-à-dire les utilitaires légers de moyenne gamme.
Le Mitsubishi Express ne sera pas commercialisé en Europe, puisque le constructeur a annoncé qu’il serait uniquement diffusé dans la région Océanie, principalement en Australie où plusieurs générations d’utilitaires Mitsubishi Express ont été vendues pendant une vingtaine d’années entre le début des années 1980 et le début des années 2000.
L’utilitaire Mitsubishi sera fabriqué sur le site de Sandouville, ce qui de fait va augmenter son volume de production de plusieurs milliers de véhicules par an, 15 000 unités par an selon Inovev. Etant donné les faibles volumes attendues, il est donc logique que ce modèle soit produit dans la même usine que les autres modèles du groupe.
Les moteurs montés sur le Mitsubishi Express sont ceux montés sur les autres variantes du Renault Trafic, à savoir le 1.6 DCI de 145 ch et le 2.0 DCI de 170 ch. 
   
 

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La MG ZS devient la voiture de marque chinoise la plus vendue en Europe,
Le SUV de segment B MG ZS devient la voiture de marque chinoise la plus vendue en Europe, avec 9 811 ventes en 2019 et 4 821 ventes sur les 5 premiers mois de 2020.  Parmi ces ventes, la version 100% électrique représente 1 675 unités en 2019 et 2 812 unités sur les 5 premiers mois de 2020. Profitant de la croissance des ventes de voitures électriques en Europe, le constructeur chinois (héritier de la célèbre marque anglaise de même nom) est donc en train d’encourager la diffusion de ses modèles à motorisation 100% électrique en Europe, alors qu’il tente de procéder de la même manière en Chine.
Le SUV MG ZS est assemblé en Chine et exporté vers l’Europe. Tarifé à 30 000 euros, il est moins cher qu’une Renault Zoé (32 000 euros) ou qu’une Peugeot e-208 (32 000 euros) moins habitables, et à fortiori qu’une Peugeot e-2008 (37 000 euros).
Notons toutefois que la future Dacia Spring sera proposée à un prix largement inférieur à celui de la MG ZS, mais avec une habitabilité bien moindre et bien moins cossue.
La MG ZS électrique permet une autonomie de 263 km selon le cycle WLTP, du même ordre que les 300 km annoncés pour ses rivales françaises. La MG ZS a des dimensions comparables à celles d’un Peugeot 2008, soit 4,31 m de long, 1,81 m de large et 1,64 m de haut. Avec sa batterie, le modèle pèse 1 490 kilos, à l’instar d’une Renault Zoé.
Le constructeur n’a fixé aucun objectif de ventes en Europe, mais au vu des premiers résultats affichés sur les 5 premiers mois de  2020, MG pourrait vendre entre 7 000 et 10 000 ZS 100% électrique chaque année.
   
 

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Le véhicule à hydrogène : paradis ou utopie ? (1/2),

L’hydrogène est sur le papier une option de rêve pour le constructeur automobile. On fait de l’électricité verte à partir de ressources naturelles (vent, solaire), on prend de l’eau qui est disponible en quantité quasi illimitée, on obtient, par hydrolyse à partir de cette eau et de l’électricité verte, de l’hydrogène donc totalement décarbonée. On met ensuite l’hydrogène dans un véhicule équipé d’une pile à combustible. On transforme ensuite l’hydrogène en électricité, puis cette électricité fait tourner un moteur électrique qui fait tourner les roues. L’autonomie du véhicule (nombre de kilomètres parcourus avec un plein) est très importante et il n’y a aucune émission amenée par le véhicule. C’est donc là le rêve ! Qu’en est-il en réalité ?

Utilisation de l’hydrogène : aujourd’hui l’hydrogène est fabriqué quasi-exclusivement à partir de ressources fossiles (notamment gaz) parce que c’est la seule voie de fabrication qui est soutenable économiquement. Dans ce cas on prend des sources carbonées, on en obtient de l’hydrogène, on fabrique de l’électricité, et on transforme une part de cette énergie électrique en énergie mécanique. A noter qu’on perd en rendement à chaque étape. On pourrait alors dire que c’est la même problématique pour le véhicule à batteries (BEV, Battery Electric Vehicle, 100% électrique).  Mais dans le BEV on a deux étapes en moins que dans le FCV (Fuel CellVehiclevéhicule à pile à combustible).

Le véhicule : on pourrait penser que cette barrière de consommation d’énergie élevée et de prix d’usage très fort pourrait être levée dans le cas d’un véhicule beaucoup plus performant, la société acceptant ces sacrifices pour rouler avec un véhicule bien meilleur. Or qu’en est-il ? Le FCV est extrêmement lourd et de prix très élevé à la fabrication. Il se compose de 2 réservoirs à hydrogène, chacun d’une capacité de 60 l, d’une batterie, d’une pile à combustible et d’un convertisseur. Ce package est très encombrant, limitant d’autant la place pour les passagers et ses bagages.

Le principal avantage mis en avant est l’autonomie, annoncé à environ 500 km en mode WLTP et 650 km pour la génération à venir (chiffres non vérifiés par Inovev, mais ce sont de bons ordres de grandeur). Or ces chiffres ne sont pas beaucoup plus élevés que ceux des BEV, le Model 3 de Tesla étant annoncé à 530 km d’autonomie en mode WLTP.

   
 

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