Le véhicule à hydrogène : paradis ou utopie ? (2/2),
Inovev ne voit pas de futur dans la prochaine décennie pour des véhicules légers (véhicules particuliers et véhicules utilitaires légers) à hydrogène.
Cette technologie pourrait toutefois être appliquée à des modes de transports plus lourds (camions, trains, autobus).Mettre en place des investissements de développement lourds pour cette technologie est un pari risqué. Cette stratégie peut toutefois s’avérer payante (avec toutefois une probabilité de succès faible), notamment pour des applications hors automobiles.
En Europe, cette technologie est notamment poussée par les acteurs majeurs de l’industrie :
• Air liquide, qui a la fabrication de l’hydrogène comme un de ses métiers premiers.
• Plastic Omnium, un acteur très fort des réservoirs à essence pour véhicules particuliers. Les réservoirs à essence disparaissant sur les BEV, Plastic Omnium voit un remplacement possible avec les réservoirs à hydrogène.
• Faurecia, un des leaders mondiaux de la ligne d’échappement du véhicule, fonction non présente sur les BEV…. pourrait également produire des réservoirs à hydrogène…ainsi que les conduits entrés/sortis pour l’hydrogène.
• Et Michelin qui travaille également sur ce sujet.
En ce qui concerne les constructeurs, seuls les allemands ont mené des programmes de recherche concernant les véhicules légers, programme dont ils ont annoncé récemment l’arrêt.
   
 

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Nissan va réduire de 20% ses capacités mondiales de production d’ici à 2023,
Nissan a annoncé la fermeture de son usine espagnole de Barcelone qui ne fonctionne qu’à 37% de ses capacités en 2019 (contre 55% en 2018) , en raison de l’arrêt des Nissan Pulsar, Renault Trafic et Nissan NV200 à moteur thermique, et à l’insuccès des pick-up Renault Alaskan et Mercedes X-Class dérivés du Nissan Navara. Les pick-up n’étant pas des véhicules très demandés en Europe, il est probable que la production du Nissan Navara soit transférée en Thaïlande, où Nissan le produit déjà pour la région Asie-Pacifique.
Mais le site de Barcelone n’est que la partie émergée de l’iceberg puisque Nissan va réduire ses capacités mondiales de 20% environ, soit 1,2 million de véhicules par an environ.
Nissan a également fait savoir que sa gamme mondiale passerait de 69 modèles aujourd’hui à 55 modèles en 2023. Nissan pourrait ainsi se concentrer sur ses principaux marchés comme l’Amérique du Nord et la Chine, et limiter sa présence en Europe, là où Renault est en meilleure position.
Dans ce contexte, la Nissan Micra (54 000 ventes en 2019 contre un objectif annuel de 130 000 unités) est sérieusement menacée, Nissan se concentrant alors en Europe sur les modèles de segments C et D (berlines et SUV).
   
 

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La future DS 4 sera fabriquée à Rüsselsheim,
La future DS 4 (qui sera disponible également en version Crossback) sera dévoilée à la fin de l’année 2020 pour un début de production au printemps 2021. Elle remplacera le modèle du même nom supprimé en 2018.
Le groupe PSA vient d’annoncer que ce nouveau modèle Premium de segment C, connu à ce jour sous le code D41, ne sera pas assemblé dans l’usine PSA de Sochaux (France) comme initialement prévu, mais dans l’usine PSA de Rüsselsheim (Allemagne), site historique d’Opel.
Le site de Rüsselsheim, en plus de la production de la DS 4, sera chargé de la fabrication de la future Opel Astra prévue également pour 2021. Ce site dispose d’une capacité de production de 220 000 véhicules par an.
Le site de Sochaux qui dispose d’une capacité de production de 500 000 véhicules par an sera chargé de la fabrication des futurs Peugeot 3008 et 5008 prévus pour 2023. Ces futurs SUV seront dotés de la nouvelle plateforme multi-énergies EMP2 V4 qui permet le montage de motorisations thermiques, hybrides et électriques.
20-12-4
   
 

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Renault, Nissan et Mitsubishi vont amplifier leurs synergies,
Les trois entités du groupe Renault-Nissan-Mitsubishi (Renault, Nissan, Mitsubishi) ont décidé d’amplifier leurs synergies en terme de conception, de production et de commercialisation de produits.
Ces dernières années, le partage des plateformes et des motorisations avait certes progressé par rapport au début des années 2010, mais il demeurait encore très perfectible. En effet, la Nissan Micra produite à Flins n’était pas dotée de la plateforme de la Renault Clio et la Nissan Leaf était différente de la Renault Zoé en terme de motorisation et de batteries. Quant à Mitsubishi, aucune synergie n’avait encore pu être mise en place depuis l’entrée de cette marque dans le groupe.
Le développement et la production de plateformes, moteurs et batteries communes entre Renault et Nissan sont difficiles et lentes au sein du groupe. A la différence de culture et les freins à abandonner des technologies au profit de celles développées par d’autres entités du groupe, vient s’ajouter des gammes de véhicules et carrosseries produites répondant à des marchés aux typologies très différentes (USA, Japon, Europe, Chine, Moyen Orient), et dont il est difficile de partager les technologies. Et cela sans aborder les questions de politique au sein du groupe, où la recherche du consensus et de l’équilibre a été dominante (avec ses avantages et ses inconvénients). A titre de comparaison, PSA a pu déployer plus rapidement ses plateformes au sein de la gamme Opel, car ce dernier n’opère « que » sur le marché européen (donc à plus petite échelle), car la gamme et les carrosseries entre PSA et Opel est très semblable et enfin car le rachat de PSA par Opel est intervenu dans un cycle de renouvellement des modèles favorables à l’introduction de nouvelles plateformes (3008/GrandLand, 208/Corsa…).
Néanmoins, au sein du groupe Renault-Nissan, les synergies existent naturellement et s’opèrent à des niveaux invisibles du grand public. Ainsi, la définition et le choix des matériaux utilisés (intérieur, extérieur, GMP…) est commune au sein du groupe. Avec les récents résultats commerciaux et financiers annoncés par le groupe, les défis technologiques (électrification, ADAS…), et l’incertitude des marchés au niveau mondial, le renforcement de cette synergie apparaît de plus en plus comme incontournable pour chacune des entités du groupe
20-12-2
   
 

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Inovev prévoit 200 000 unités par an de la nouvelle Tesla Model Y,
Tesla a dévoilé le Model Y de série qui est le quatrième modèle commercialisé par la marque, après le Model S (38 231 unités produites en 2019), le Model X (24 687 unités) et le Model 3 (301 318 unités). Le Model Y est un SUV de segment D qui est basé sur le Model 3. Par rapport à la berline, le SUV mesure 8 cm de plus en longueur (4,77 m) et 15 cm de plus en hauteur (1,60 m). Mais il est aussi plus large. Le nouveau modèle est crédité par le constructeur de 500 kilomètres d’autonomie, selon le cycle WLTP.
Le Model Y s’adresse à la clientèle des SUV qui recherche un modèle 100% électrique moins cher que les Mercedes EQC (79 000 euros) ou Audi E-Tron (72 000 à 84 000 euros) qui font partie du même segment. La Tesla Model Y est vendue 63 000 euros.
Elle pourrait même être vendue moins cher sur une future version d’entrée de gamme (autonomie réduite à 300 kilomètres), car la berline Model 3 vient d’être commercialisée dans ce type de version avec un tarif réduit de 8 200 euros.
En attendant, le Model Y sera produit dans l’usine américaine de Fremont (Californie), puis sur le site chinois de Shanghai et enfin sur le site européen de Berlin.
Inovev prévoit 200 000 unités produites dans le monde pour ce modèle, à partir de 2021, ce qui devrait accentuer la croissance de Tesla qui a dépassé la barre des 350 000 unités produites l’an dernier (100 000 unités sur les quatre premiers mois de 2020). Même si l’on tient compte du fait que la Model Y pourrait prendre des clients potentiels au Model 3, le volume de production de la marque pourrait néanmoins dépasser les 500 000 unités dès 2022. 
20-12-5
   
 

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