Renault dévoile sa voiture électrique a bas coût pour la Chine,
Renault a dévoilé en marge du Mondial de l’Automobile sa première voiture 100% électrique à bas coût réservée à la Chine, en réponse aux quotas imposés par le gouvernement chinois aux constructeurs implantés dans le pays. Ce véhicule électrique est dérivé de la Renault Kwid indienne (segment A), afin d’obtenir un coût de production le plus faible possible et un prix de vente abordable pour la clientèle chinoise visée. Le prix de vente est en effet un des facteurs négatifs des voitures électriques actuelles, ce prix étant nettement supérieur à un véhicule à moteur thermique de même catégorie.

Le modèle dénommé K-ZE (le K évoquant le nom Kwid) a été développé par une société dédiée, détenue à 25% par Renault, 25% par Nissan et 50% par Dongfeng(Dongfeng est en effet le partenaire de Renault et Nissan pour la fabrication d’automobiles en Chine) en collaboration avec les équipes du Technocentre à Guyancourt.

La Renault K-ZE qui sera fabriquée à partir de 2019 sur le site de Shiyan, dans la province du Hubei, est annoncée avec une autonomie de 200 kilomètres (cycle WLTP). Compte tenu des aides actuelles en vigueur en Chine, le prix de la K-ZE ne devrait pas dépasser les 10 000 euros, selon le constructeur. Selon Inovev, la K-ZE pourrait représenter entre 100 000 et 150 000 unités des 550 000 véhicules Renault vendus en Chine en 2022. Pour l’instant, la commercialisation de la K-ZE n’est pas prévue en Europe, mais une commercialisation en Inde demeure possible.


    
 

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Les objectifs de ventes de Renault concernant l’Arkana sont de 50 000 unités par an,
Renault a dévoilé son premier SUV coupé, l’Arkana, au Salon automobile de Moscou. Ce nouveau modèle sera en effet commercialisé uniquement en Russie et dans les ex-Républiques socialistes voisines. Il ne sera donc pas commercialisé en Europe où un tel modèle aurait pourtant trouvé son public.

C’est la première fois qu’un constructeur généraliste dévoile un SUV coupé, puisque seuls BMW (X2, X4, X6), Mercedes (GLC coupé, GLE coupé) et Audi (Q8) avaient jusqu’à présent de tels modèles à leur catalogue.

Le Renault Arkana est un SUV de segment C, de dimensions proches de celles d’un Kadjar (4,54m x 1,80m x 1,57m contre 4,45m x 1,84m x 1,60m), mais sa plateforme est celle du Dacia Duster rebaptisé Renault Duster sur le marché russe. Il s’agit donc bien d’un modèle dérivé de Dacia. Le nouveau modèle sera fabriqué sur le site Renault de Moscou (Avtoframos) aux côtés des Renault Duster, Renault Kaptur et Nissan Terrano (version rebadgée du Renault Duster).

L’Arkana annonce surtout la fin, à terme, des modèles Dacia simplement rebadgés Renault, lesquels représentent plus de la moitié des ventes mondiales de la gamme Global Access (640 000 unités sur 1,2 million en 2017). Les futures modèles Renault de la gamme Global Access auront ainsi leur propre carrosserie.

Les objectifs de ventes de Renault concernant l’Arkana sont de 50 000 unités par an.
 


    
 

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Le marché européen perturbé par les nouvelles normes WLTP depuis juillet 2018,
Le marché européen des VP (29 pays) a pâti de fortes turbulences depuis juillet 2018, en raison de la mise en conformité des automobiles neuves aux nouvelles normes WLTP.

Le marché européen a augmenté de 10% en juillet 2018 et de 30% en août 2018, alors que la progression sur le premier semestre ne dépassait pas 2,8%. Cette progression soudaine et spectaculaire est très largement imputable à la nécessité de sortir des stocks le plus possible de véhicules homologués selon l’ancien protocole NEDC. A partir du 1er septembre 2018, les constructeurs devaient en effet commercialiser leurs modèles selon le nouveau protocole WLTP, ce qui nécessite de nouveaux réglages moteur. Il y a aussi une incertitude sur les niveaux d’émission de CO2 dans le cadre du protocole WLTP et donc sur la fiscalité envisagée après le 1er septembre qui plaidaient pour que les entreprises anticipent au maximum le renouvellement de leur flotte. Il y a eu aussi une proportion anormalement élevée de véhicules immatriculés comme modèles de démonstration.

Ces sur-immatriculations, dues au déstockage massif des modèles aux anciennes normes NEDC, sont en fait des anticipations d’achat qui ne se retrouveront pas dans le dernier quadrimestre 2018.

C’est pourquoi il faut s’attendre à une baisse du marché européen au cours des quatre derniers mois de l'année, mais la production automobile devrait toutefois profiter de la reconstitution des stocks en véhicules aux normes WLTP.


    
 

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Inovev prévoit 400 000 ventes annuelles de la nouvelle génération de la BMW Série 3,
Le constructeur allemand BMW a dévoilé la septième génération de la Série 3 au Mondial de l’Automobile. Le nouveau modèle conserve le style de l’actuelle génération pour ne pas dérouter la clientèle. Rappelons que la Série 3 demeure le véhicule le plus vendu de la marque puisque 15 millions d’exemplaires ont été écoulés depuis la première génération en 1975.

La septième génération repose sur la plateforme CLAR, utilisée sur les BMW Série 5, Série 6 et Série 7. L’emploi de cette plateforme permet un allègement de 55kg sur le poids total, malgré des dimensions en hausse : 4,71m de long (+8cm), 1,83m de large (+1cm) et 1,44m de haut (+1cm).

La BMW Série 3 se pose toujours en rivale des Audi A4, Mercedes Classe C, Jaguar XE et Volvo S60/V60. Elle sera disponible en break Touring l’an prochain et les versions coupé et cabriolet reprendront la dénomination Série 4 comme aujourd’hui.

Le modèle sera toujours fabriqué sur le site historique de Munich (Allemagne).

Les motorisations de la nouvelle Série 3 sont les suivantes : moteurs essence 3 cylindres 1.5 (136ch), 4 cylindres 2.0 (184ch) et 6 cylindres 3.0 (326ch), moteurs diesel 4 cylindres 2.0 (150ch) et 6 cylindres 3.0 (258ch). Une version hybride rechargeable sera proposée à partir de l’an prochain. Selon Inovev, 250 000 BMW Série 3 seront produites chaque année en Europe et 150 000 en Chine. Une production en Amérique du Nord serait envisagée par le constructeur.


    
 

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Inovev prévoit 100 000 ventes annuelles de la nouvelle génération du Mercedes Classe B,
Mercedes a dévoilé au Mondial de l’Automobile la nouvelle génération de son monospace compact (segment C), le Classe B, qui reprend la ligne générale du modèle précédent ainsi que la plateforme de la Classe A (MFA2). Ce modèle s’inscrit dans une catégorie en perte de vitesse (les monospaces), le Classe B ayant lui-même chuté de 32% en terme de ventes entre 2013 et 2018 (passant de 132 000 à 90 000 unités), alors que le marché européen dans son ensemble a progressé de 26% dans le même temps. Mais Mercedes entend lancer un successeur au Classe B actuel dans la mesure où son concurrent BMW connaît un honorable succès avec son monospace compact Active Tourer (doublé de sa version allongée GranTourer) qui s’est écoulé à près de 120 000 unités en 2017 et qui ne sera pas remplacé avant 2021.

Comme précédemment, le Mercedes Classe B sera fabriqué sur le site hongrois de Kecskemét, aux côtés des CLA et Classe A Sedan. Le nouveau modèle reprend les moteurs de la Classe A, c’est-à-dire le moteur 4 cylindres essence 1.3 d’origine Renault (développant 134ch et 161ch) et le moteur 4 cylindres diesel 1.5 d’origine Renault (développant 114ch), ainsi que le nouveau moteur 4 cylindres diesel 2.0 d’origine Mercedes (développant 148ch et 188ch) connu sous le code OM654.

Une version EQB, c’est-à-dire la version 100% électrique, devrait être dévoilée l‘an prochain.

Inovev table sur 100 000 ventes annuelles de la nouvelle génération du Classe B.


    
 

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