Le marché italien augmente de 19% en 2023 par rapport à 2022
Le marché automobile italien (voitures particulières) a connu une relance en 2023, de l’ordre de 19,0% par rapport à 2022, avec un volume d’immatriculations de 1 566 448 unités contre 1 316 702 en 2022, 1 457 952 en 2021 et 1 381 496 en 2020. Le marché italien repasse donc la barre des 1,5 million d’unités par an, mais il demeure encore largement inférieur aux scores atteints entre 2016 et 2019 qui étaient largement supérieurs à 1,8 million d’unités par an. Et les scores atteints entre 2000 et 2009 étaient encore bien supérieurs, largement supérieurs à 2,0 millions d’unités par an.
 
Il est évident que, comme dans les autres pays européens, le rattrapage des ventes manquées entre 2020 et 2022 n’est que très partiel. La forte augmentation du prix des voitures freine les achats et incite les clients potentiels à conserver leur véhicule plus longtemps.
 
Par constructeurs, le groupe Stellantis devance largement tous ses concurrents (32% de part de marché), cela venant du fait que la marque Fiat qui y est intégrée représente traditionnellement la plus grande part des ventes d’automobiles en Italie. Mais Fiat a beaucoup régressé depuis 50 ans, notamment en raison de l’ouverture du marché aux marques étrangères et de la réduction drastique de la gamme voulue par l’ancien président Sergio Marchionne.
 
En 2023, Fiat ne représente plus que 11% des ventes en Italie, soit le tiers des ventes du groupe Stellantis. Le groupe Volkswagen est second sur ce marché, avec 17% du marché, suivi du groupe Renault (11%), Toyota (7%) et Hyundai-Kia (6%).
Le marché français des VP augmente de 16,1% en 2023 par rapport à 2022
Le marché automobile français (voitures particulières) a connu une relance en 2023, avec une augmentation de 16,1% des immatriculations par rapport à 2022, soit une tendance supérieure à celle de l’Union européenne dans son ensemble. Le volume des immatriculations de voitures neuves atteint 1 774 772 unités en 2023 contre 1 529 185 en 2022,  1 659 146 en 2021 et 1 650 118 en 2020. Toutefois, comme dans les autres pays européens, cette relance ne rattrape pas du tout les ventes manquées des trois années précédentes, mais le chiffre de 2023 représente 80% du chiffre de 2019 qui était le plus élevé depuis 2011.
 
Comme dans les autres pays européens, le prix des voitures électriques (qui représentent 17% du marché français en 2023) est trop élevé pour convaincre une plus large clientèle, et la suppression du bonus écologique sur les voitures électriques produites en dehors d’Europe va encore renchérir un grand nombre de voitures électriques. En 2024 est prévu le lancement des nouvelles Renault 5 E-Tech (prix mini annoncé : 25 000 euros hors bonus  - pour mémoire prix Clio essence entrée de gamme en 2019 : environ 15 000 euros – entrée de gamme fin 2023: 20 000 Euros) et Citroën e-C3 (prix mini annoncé: 23 300 euros hors bonus – pour mémoire prix mini C3 essence : 17 000 euros).
 
Par constructeurs, le marché français est représenté à 52% par deux groupes qui sont presque à égalité, le groupe Stellantis avec ses 14 marques qui occupe 27% du marché, et le groupe Renault avec ses 3 marques (le groupe Renault-Nissan n’existant plus en tant que tel depuis 2023) qui occupe 25% du marché. Loin derrière, le groupe Volkswagen  de dépasse pas 14% du marché, devançant toutefois les groupes Toyota (6%) et Hyundai-Kia (6%). Les constructeurs chinois ne représentent encore que 2,1% du marché français, contre 5% du marché britannique, 4,3% du marché italien ou 3,9% du marché espagnol.  C’est toutefois plus qu’en Allemagne (1%).
 
Inovev s’attend à une faible croissance du marché en 2024, de l’ordre de 1 à 5%.
Le marché automobile iranien a atteint 1,35 million unités en 2022
Le marché automobile (VP+VUL) iranien évolue en dents de scie en fonction du rythme et de l’intensité des sanctions économiques appliquées contre le pays. En 2022, le marché iranien est revenu à un niveau acceptable, à 1,35 million de véhicules vendus, en hausse de 50% par rapport à 2021.
 
Ce chiffre est toutefois encore éloigné du pic des ventes atteint en 2011 (1,6 million de véhicules vendus) mais se rapproche des objectifs du gouvernement iranien, soit un marché de 1,5 million de véhicules par an.
 
Le pic des immatriculations est atteint en 2011 après une croissante lente et régulière, doublant le score de 2003 (0,8 million de véhicules vendus). Le marché iranien s’effondre ensuite en 2012-2013, retombant au niveau de 2003. A partir de 2014, le marché iranien entame une nouvelle croissance qui le mène en 2017 à un volume de près de 1,6 million d’unités. De nouveau, à partir de 2018, suite à un renforcement des sanctions économiques à l’encontre de l’Iran, le marché iranien s’effondre pour tomber à 890 000 unités à 2019. Le marché se stabilise ensuite à 900 000 unités en 2021. Le chiffre de 2022 est le quatrième meilleur score réalisé par le marché iranien depuis 2010.
 
Les deux constructeurs nationaux (Iran Khodro, SAIPA) restent les deux grands leaders du marché automobile iranien, représentant 82% du marché iranien avec 42% pour Iran Khodro et 40% pour SAIPA. Le modèle le plus vendu en 2022 reste la Pars qui est une version modernisée de l’ancienne Peugeot 405, lointaine héritière de la Paykan d’origine Hillman.
Le marché allemand augmente de 7,3% en 2023 par rapport à 2022
Le marché automobile allemand (voitures particulières) a connu une petite relance en 2023, de l’ordre de 7,3% par rapport à 2022, avec un volume de 2 844 609 unités contre 2 651 357 en 2022, 2 622 132 en 2021 et 2 917 678 en 2020. Toutefois, ce volume d’immatriculations de voitures neuves est encore très éloigné des volumes enregistrés entre 2015 et 2019, qui étaient largement supérieurs à 3 millions d’unités.
 
Le marché automobile allemand n’a pas augmenté davantage en 2023 car il est plombé par une forte inflation qui a renchéri le prix des voitures et le prix de l’énergie. Le gouvernement allemand a du supprimer les subventions concernant les voitures électriques en fin d’année, ce qui va renchérir encore le prix des voitures électriques.
 
Du coup, on observe un retournement de l’opinion allemande concernant l’acquisition d’une voiture électrique, ce qui pourra poser problème concernant les objectifs de CO2 recommandés par la Commission européenne.
 
Malgré la mévente des voitures électriques de marque Volkswagen, le groupe du même nom occupe encore 39% du marché automobile allemand en 2023, devançant largement tous ses concurrents. Stellantis, en seconde position avec 12% du marché allemand, bénéficie ici de la marque allemande Opel qui occupe à elle seule la moitié des ventes du groupe sur le marché allemand. Les deux constructeurs Premium allemands Mercedes et BMW sont relégués en troisième et quatrième position (avec 11% et 10% de part de marché respectivement), leurs véhicules électriques étant trop chers pour être vraiment populaires. Le groupe Hyundai-Kia réussit à s’accaparer de la cinquième place, avec 6% de part de marché.
 
Inovev s’attend à une faible croissance du marché en 2024, avec la possibilité d’atteindre le chiffre symbolique des 3 millions de véhicules (ce qui correspondrait à une augmentation du marché de 5.5 %). Mais rien n’est acquis et même une stagnation du marché n’est pas à exclure.
Le marché automobile à Oman a été de 65 000 unités en 2022
Oman est un pays du Moyen-Orient situé au sud de la péninsule arabique, voisin de l’Arabie Saoudite, des Emirats Arabes Unis et du Yémen. Oman est peuplé de près de 5 millions d’habitants. L’économie d’Oman est dominée, à l’instar de ses voisins, par sa dépendance au pétrole. Comme l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, le Qatar et le Koweït, le marché automobile d’Oman dépend de la fluctuation des cours du pétrole, puisque Oman dépend beaucoup de la production et de la vente de pétrole.
 
Le marché automobile d’Oman représente en moyenne entre 100 000 et 200 000 véhicules neufs chaque année. Le pic a été atteint en 2014, avec 210 000 ventes. Puis le marché est tombé progressivement à 70 000 unités en 2020, soit trois fois moins qu'en 2014. Depuis 2020, année de la crise du Covid-19, ce marché demeure à moins de 100 000 unités par an : 72 190 en 2021 et 64 760 en 2022. Contrairement aux autres pays de la région, le marché d’Oman est en baisse (de 10%) en 2022 par rapport à 2021.
 
La composition du marché par marque reste la même depuis plusieurs années, avec une forte présence des marques japonaises, mais le chinois MG appartenant au groupe SAIC réalise une excellente 3ème place en 2022 comme en 2021.
 
Toyota demeure la marque leader à Oman avec une pénétration record dans la région (47% en 2022). Le constructeur place ses SUV Land Cruiser et pick-up Hilux aux deux premières places des voitures le plus vendues à Oman en 2022.
 
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