The Russian market is down by 2.4% in the first half of 2019
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Le marché russe en baisse de 2,4% sur le premier semestre 2019,
- Le marché automobile russe avait progressé jusqu’en 2018, année durant laquelle il avait progressé de 12,8% à 1,8 million d’unités (VP+VUL). Il a basculé dans le rouge à partir de février 2019, si bien que sur l’ensemble du premier semestre 2019, il baisse de 2,4%. La principale raison de cette tendance est une demande plus faible, influencée par des facteurs macroéconomiques comme une hausse du coût de la vie dans la foulée de la hausse de la TVA, passée au 1er janvier 2019 de 18 % à 20 %. Ce coup d'arrêt du marché automobile résulte aussi de la réduction substantielle des subventions gouvernementales stimulant la vente au détail.
- Dans ce contexte, le leader Renault-Nissan (-2,2%, à 302 000 ventes) et les constructeurs chinois (-24,7%, à 28 000 unités) sont les plus affectés par la baisse du marché russe, sans toutefois que cela change sa physionomie. La chute des vente de Ford (-18,1%) est compréhensible car le constructeur américain a annoncé son retrait du marché russe, à l’instar de son compatriote GM.
- La marque qui demeure numéro un du marché russe, Lada, dont le constructeur Avtovaz est détenu par le groupe Renault-Nissan, se maintient avec des ventes en légère augmentation sur un an (+2,5%), alors que la marque Renault voit ses ventes diminuer de 13%.
- Le groupe coréen Hyundai-Kia se situe en seconde position sur le marché russe (+0,9% à 201 000 ventes). Le groupe allemand Volkswagen qui se situe en troisième position, progresse plus sensiblement (+5,6% à 103 000 ventes). Ces trois constructeurs représentent 73% du marché russe. Les SUV occupent désormais 40% du marché russe, en constante augmentation, alors que les berlines n’occupent plus que 53% de ce marché.
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The Argentine market is down 50.4% in the first half of 2019
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Le marché argentin en baisse de 50,4% sur le premier semestre 2019,
- L’ Argentine s’enfonce peu à peu dans une crise économique grave et durable, entrainant dans son sillon l’ensemble des industries liées à l’automobile. Cette crise est liée à un surendettement de l’Etat et des ménages.
- Le marché automobile argentin (VP+VU) s’effondre ainsi de 50,4% au premier semestre 2019, comparé au premier semestre 2018, à 235 834 unités (contre 475 884 l’année précédente). Cette évolution défavorable du marché argentin rappelle la crise du début des années 2000 qui avait été exceptionnelle par son ampleur. Le marché argentin était alors passé de 300 000 unités par an à 100 000 par an en deux ans. Progressivement, le marché argentin avait remonté la pente pour atteindre près d’un million d’unités en 2013, mais depuis cette date, il n’a cessé de perdre du terrain. Il frôlait toutefois les 775 000 unités en 2018.
- Quels sont les constructeurs qui ont perdu le plus de ventes au premier semestre 2019 ?
- Les plus touchés sont GM (-60,0%), PSA (-58,1%), Ford (-52,7%), Volkswagen (-52,5%) et Renault-Nissan (-47,0%).
- Cependant, le groupe Renault-Nissan reste leader en Argentine, devant Volkswagen, Toyota, Ford, FCA, GM et PSA.
- Derrière ces sept constructeurs (qui représentent 93% des immatriculations), les suivants sont très détachés. On compte d’ailleurs plusieurs constructeurs chinois (Chery, Lifan, Geely, Dongfeng, Great Wall) qui tentent de pénétrer sur ce marché, mais le volume de l’ensemble des chinois ne dépasse pas 1% du marché. A noter que les SUV n’ont pas encore percé en Argentine, puisque leur part de marché de dépasse pas 19% alors que les pick-up atteignent déjà 13%. Les berlines sont largement majoritaires (61%).
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Toyota and BYD join forces in electric vehicles
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Toyota et BYD s’associent dans les véhicules électriques,
- Le groupe japonais Toyota et le groupe chinois BYD s’associent pour développer des véhicules 100% électriques (BEV) pour le marché chinois. Ces futurs modèles qui seront lancés à partir de 2025 seront vendus en Chine sous la marque Toyota. Avec ce partenariat, Toyota veut développer des véhicules électriques abordables pour le marché chinois, premier débouché mondial pour les véhicules électriques. Toyota est en effet très en retard sur ses concurrents dans le domaine de la voiture électrique, puisqu’il s’est concentré depuis une vingtaine d’années sur les voitures hybrides. BYD de son côté est le leader de la voiture 100% électrique en Chine (premier marché mondial du véhicule électrique) et est au coude à coude avec Tesla au niveau mondial.
- La coopération avec BYD s’inscrit dans la stratégie de Toyota visant à réaliser la moitié de ses ventes mondiales avec des véhicules électrifiés (électriques et hybrides) d’ici à 2025, soit cinq ans plus tôt qu’initialement prévu.
- Mais pour faire face à cette accélération, Toyota a besoin de batteries plus nombreuses que prévu, le poussant à regarder au-delà de son fournisseur Panasonic, pour sécuriser ses approvisionnements. C’est la raison pour laquelle Toyota a signé un accord avec CATL qui sera son second fournisseur pour l’approvisionnement en batteries.
- Ces mesures s'inscrivent dans le contexte d'une forte croissance du marché des véhicules à zéro émission. Bien que le marché n’est encore qu’une niche, la réglementation dans les grands marchés plus stricte en matière d'émissions devant éloigner petit à petit les conducteurs de véhicules à moteur 100% thermique dans les décennies à venir. C’est aussi pour Toyota une réponse aux quotas imposés par le gouvernement chinois.
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The Brazilian market is up 12.1% over the first half of 2019
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Le marché brésilien en hausse de 12,1% sur le premier semestre 2019,
- Contrairement à l’Argentine, le Brésil poursuit sa croissance au niveau du marché automobile, ce qui se traduit par une augmentation de 12,1% des immatriculations (VP+VU) sur l’ensemble du premier semestre 2019, à 1,3 millions d’unités, alors que ce marché avait déjà progressé de 14,6% en 2018 par rapport à 2017, et de 9,5% en 2017 par rapport à 2016.
- Le Brésil est d’ailleurs le seul grand pays producteur d’automobiles a progresser en 2019, puisque les autres grands pays voient leurs immatriculations baisser. La raison de cette bonne performance du Brésil est que ce pays enregistre un rattrapage, après avoir atteint un record de 3,8 millions de ventes en 2012 qui précéda une chute des ventes entre 2013 et 2016 (année durant laquelle on enregistra un volume de 2,5 millions de ventes).
- La question est de savoir si le Brésil va continuer à effectuer ce rattrapage et continuer à progresser jusqu’à la fin de l’année ou s’il va subir comme les autres les conséquences néfastes d’une croissance économique mondiale en berne.
- La plupart des constructeurs voient leurs ventes augmenter sur le premier semestre 2019. Les plus fortes progressions ont été enregistrées par les chinois Geely (+41,7%) et Chery (+284,1%) mais l’ensemble des constructeurs chinois ne dépasse pas 1% du marché brésilien. Les quatre premiers constructeurs conservent leur position. FCA (+18,7%) devance toujours GM (+16,6%), Volkswagen (+14,9%) et Renault-Nissan (+11,6%). Ces quatre constructeurs représentent 63% des immatriculations du Brésil.
- Les SUV ne représentent que 20% du marché brésilien, alors que les berlines en représentent encore 61%.
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BMW has already transferred part of the Mini production to the Netherlands
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BMW a déjà transféré une partie de la production des Mini vers les Pays-Bas,
- Le groupe BMW a menacé de transférer l’intégralité de la production de la Mini de l’usine britannique de Cowley (Oxford) vers l’usine néerlandaise de Born si les négociations entre l’Europe et la Grande-Bretagne concernant le Brexit n’aboutissaient pas à un accord.
- Inovev a observé que le constructeur allemand a de fait déjà transféré une partie des Mini de Cowley vers Born depuis déjà un certain temps. En effet, dès 2014, au moment du lancement de la troisième génération de la Mini (les deux premières générations dataient de 2001 et 2006), une partie de sa production fut transférée vers l’usine de Born : 17,5% du volume des Mini hors Mini Countryman. Ce pourcentage s’éleva à 29% en 2015, 30% en 2017 et 33% en 2018.
- Le tiers des Mini est donc aujourd’hui fabriqué sur le site Nedcar de Born, en plus des Countryman qui y sont produites en intégralité. En fait, le site de Born a produit un volume de 172 307 Mini et Mini Countryman en 2018, alors que le site de Cowley (site historique de l’ancienne marque Morris) en a produit 189 676 unités.
- Si BMW décidait de fermer l’usine de Cowley suite à un Brexit sans accord, il serait probablement difficile de transférer près de 190 000 Mini vers Born, car l’usine néerlandaise devrait alors produire plus de 350 000 voitures par an, ce qui est impossible. Le scénario le plus probable reste donc un transfert vers l’usine que BMW est en train de construire à Debrecen en Hongrie.
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