Maserati n’a pas atteint les objectifs ambitieux fixés par FCA,
La firme de voitures de sport Maserati n’a pas atteint ses objectifs fixés par la direction du groupe FCA. La marque au trident a vendu 37 000 voitures en 2018, alors que les objectifs avaient été fixés à 75 000 unités, ce qui représente un écart de 50%. En 2019, la situation s’est empirée, avec la chute générale des marchés automobiles. Maserati pourrait vendre moins de 30 000 voitures sur l’ensemble de l’année. Comme pour Alfa-Roméo, Maserati est victime d’objectifs trop ambitieux voire irréalistes. Les nouveaux objectifs qui lui seront assignés devront tenir compte de la réalité. Ainsi, les marchés automobiles resteront atones durant deux ou trois ans, et sans lancement de réelles nouveautés, la firme de Modène ne risque pas de dépasser les 30 000 ventes annuelles pendant plusieurs années. Surtout que la concurrence ne restera pas inactive.
C’est la raison pour laquelle le groupe FCA a fait savoir que la firme Maserati allait bénéficier à partir de 2020 de nouvelles motorisations hybrides, et que la gamme serait entièrement renouvelée entre 2020 et 2024.
La berline Ghibli, dont les origines remontent à 2013, devrait être renouvelée en 2020, tout en recevant une motorisation hybride.
La limousine Quattroporte, dont les origines remontent également à 2013, devrait être renouvelée en 2022. Une version hybride rechargeable est programmée. Le SUV Levante, dont les origines remontent à 2016, devrait être renouvelé en 2024. Une version hybride rechargeable est prévue. Un SUV plus compact (base Alfa-Roméo Stelvio) prévu depuis fort longtemps, devrait enfin être lancé en 2021. Enfin, les coupé et cabriolet qui datent d’une douzaine d’années seront renouvelés en 2021.
   
 

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Renault va remettre en chantier le projet d’une berline 100% électrique de segment C,
Le plan-produit 2020-2023 de Renault dévoilé par Inovev le mois dernier ne mentionnait aucun lancement de voiture 100% électrique de segment C sur cette période, la priorité étant donnée au renouvellement des modèles existants, à l’hybridation de certaines motorisations, et à l’arrivée d’un véhicule 100% électrique de segment A.
La direction de Renault a revu sa position, face à l’offensive du groupe Volkswagen qui a dévoilé l’ID 3 au Salon de Francfort 2019, ainsi qu’un modèle équivalent chez Seat, et face à la meilleure disposition de la nouvelle direction de Nissan à partager avec Renault la plateforme de la Nissan Leaf(qui semble d’ailleurs à la peine en 2019).
Ainsi renforcée, l’alliance entre Renault et Nissan devrait accoucher en 2022 ou 2023 d’une berline Renault 100% électrique de segment C dérivée de la Nissan Leaf et qui devrait se situer dans une gamme de prix supérieure à celle de la Renault Zoé, mais inférieure à celle de la Volkswagen ID 3. Une Nissan Leaf est tarifée aujourd’hui entre 35 400 et 43 700 euros, hors aides gouvernementales alors qu’une Renault Zoé est tarifée 34 000 euros(hors aides gouvernementales). La Volkswagen ID 3 sera tarifée aux alentours de 40 000 euros (hors aides gouvernementales). Le nouveau modèle Renault électrique de segment C pourrait être tarifé 39 000 euros. Il sera produit sur le site de Douai, aux côtés des Scénic, Espace et Talisman. Inovev table sur un volume de production de 50 000 unités par an à terme, c’est-à-dire vers 2025. La croissance de la production de ce modèle devrait être lente et progressive, probablement à un niveau proche de 10 000 unités en 2023 et de 30 000 unités en 2024.
   
 

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Inovev prévoit 5 000 à 10 000 unités par an de la nouvelle Toyota Mirai,
Toyota a présenté la nouvelle génération de sa voiture motorisée par une pile à combustible fonctionnant à l’hydrogène, la Mirai qui sera commercialisée à partir de 2020. Lancée en 2014 et commercialisée à partir de 2015, la première génération de la Mirai s’est vendue à 10 000 unités environ en six ans de carrière commerciale.
Malgré ce volume de ventes très faible (3 300 ventes annuelles en moyenne), le constructeur a souhaité donner une descendance à ce modèle car il croit au potentiel du véhicule à pile à combustible. Honda (avec sa Clarity) et Hyundai (avec sa Nexo) croient également au potentiel de ce type de véhicules et entendent renouveler leur offre dans ce domaine.
Basée sur la plateforme TNGA, la nouvelle Mirai change totalement de style, avec une ligne plus fluide et plus élancée, qui provient de la récente limousine Toyota Crown. Plus longue de 8cm que l’ancienne (4,97m), plus large de 7cm (1,88m) et plus basse de 6cm (1,47m), la nouvelle Mirai offre de toutes nouvelles proportions, plus conventionnelles et plus consensuelles que l’ancienne.
La nouvelle Mirai sera produite sur le site japonais de Motomachi (Yokohama), comme précédemment, Inovev tablant sur 5 000 à 10 000 unités annuelles pour la période 2020-2025.
Les principaux obstacles à une diffusion importante des véhicules à pile à combustible sont leur prix (près de 80 000 euros en France pour un Mirai 1), la création d’hydrogène à partir de sources carbonées et le problème de sécurité lié au stockage de l’hydrogène.
   
 

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Toyota et Nissan ont échoué dans la catégorie des grands pick-up aux USA,
Alors que les constructeurs japonais ont fini par s’imposer sur le marché US des berlines, avec une proportion d’une vente sur deux en 2019et six modèles présents dans le top 10, c’est-à-dire parmi les dix berlines les plus vendues sur ce marché, ils connaissent plus de difficultés sur le marché des light trucks, avec une proportion d’une vente sur trois.
Et dans cette catégorie des light trucks, c’est sur le marché des grands pick-up que les constructeurs japonais connaissent le plus de difficultés, c’est-à-dire le segment des Ford Série F, Chevrolet Silverado, GMC Sierra et Dodge Ram.
Sur ce segment, les Toyota Tundra et Nissan Titan (seuls représentants japonais des grands pick-up) représentent une vente sur seize en 2019, en baisse par rapport aux années précédentes.
Les BigThree de Detroit (GM, Ford, Chrysler) détiennent 93,5% du marché du grand pick-up, avec le Ford Série F (36,5% du marché), le Dodge Ram (25,5% du marché), le Chevrolet Silverado (22,5% du marché) et le GMC Sierra (9% du marché). Les constructeurs allemands n’ont pas encore investi ce marché, ni les constructeurs coréens.
Le marché du grand pick-up est donc le bastion imprenable des constructeurs américains qui ont cette légitimité sur ce segment depuis plus d’une soixantaine d’années. De leur côté, malgré leurs efforts, les constructeurs japonais Toyota et Nissan (puisque les autres japonais sont absents sur ce marché) n’ont pas réussi à déloger les BigThree de cette catégorie des grands pick-up qui représente près de 2,5 millions de ventes chaque année. Ils pourraient même à terme abandonner ce marché lucratif. 
   
 

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La future usine turque de VW produira des Passat et des Superb,
Initialement, le groupe Volkswagen avait indiqué que sa nouvelle usine qu’il allait construire en Turquie serait dédiée aux SUV de gamme moyenne Skoda Karoq et Seat Ateca (segment C) et que la place ainsi rendue disponible sur le site tchèque de Kvasiny serait occupée par la future génération de la Volkswagen Passat transférée en 2022 du site allemand de Emden, où seront produits à partir de 2022 plusieurs véhicules électriques des marques du groupe Volkswagen.
Le constructeur allemand a revu complètement son plan d’action. Ce ne seront pas les Skoda Karoq et Seat Ateca qui seront produits en Turquie à partir de 2022 mais les futures berlines de haut de gamme Volkswagen Passat et Skoda Superb, la Passat en provenance de Emden et la Superb en provenance de Kvasiny.
C’est la première fois que la Turquie va produire des berlines de segment D/E, ce pays à bas coût de main d’œuvre étant habitué à produire des petites berlines de segments A et B, voire quelques modèles de segment C, en plus de véhicules utilitaires.
L’usine nouvellement construite sera située à Manisa, à 40 km d’Izmir, au Sud-Ouest de la Turquie. Cette usine qui entrera en activité en 2022, aura une capacité de production de 300 000 véhicules par an, dont 200 000 Passat et 100 000 Superb.
Le site tchèque de Kvasiny continuera à produire les Skoda Karoq, Skoda Kodiaqet Seat Ateca, qui ont totalisé plus de 320 000 unités en 2019, contre 255 000 en 2018 et 155 000 en 2017, soit un doublement du volume en deux ans.
   
 

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