- Le groupe Renault avait conclu un partenariat avec Dongfeng dans les années 2010 pour produire et vendre des véhicules en Chine. Ce choix avait été dicté par le fait que Dongfeng était le partenaire principal de Nissan, l’associé de Renault dans l’Alliance Renault-Nissan. Ce qui avait si bien réussi avec Nissan en Chine pouvait aussi se répéter avec Renault, mais les ventes en Chine du constructeur français n’ont jamais vraiment décollé. En 2020, 1 133 000 Nissan ont été vendues en Chine alors que les ventes de Renault n ’ont pas dépassé 5 500 unités (contre 20 000 en 2019, 50 000 en 2018 et 72 000 en 2017).

- Du coup, Renault avait envisagé de quitter le marché chinois, mais à l’instar de PSA (devenu Stellantis), le constructeur français a décidé de rester en Chine mais de trouver un nouveau partenaire local. C’est finalement avec Geely, le premier constructeur chinois indépendant, que l’accord a été conclu.

- Geelyest un groupe important qui est propriétaire des marques Volvo, Polestar, Lynk&Co, Proton, Lotus et LEVC. C’est aussi un associé de Daimler dans le projet des futures Smart fabriquées en Chine.

- Sans être de nouveau impliqué dans le projet des futures Smart, Renault pourrait concevoir et commercialiser des véhicules hybrides et électriques conjointement sous les marques Geely et Renault. Reste le cas de la Dacia Spring qui est toujours fabriquée chez Dongfeng et également le cas de la berline Ezoom Yi que l’on devrait découvrir en Europe au cours des prochains mois (sous la marque Mobilize). La stratégie de Renault en Chine semble donc aujourd’hui remise en cause sans pour autant être redéfinie avec précision.

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