Dongfeng rachète 40% de Fujian Auto pour détenir la marque Souest,
 
Le gouvernement chinois a incité à plusieurs reprises les constructeurs chinois à se regrouper afin de pouvoir lutter contre les grands constructeurs mondiaux comme Toyota, GM, Volkswagen, Renault-Nissan ou Hyundai-Kia (cf. La stratégie multi-marques des groupes chinois remise en cause). Actuellement, la Chine dispose d’une centaine de constructeurs différents, dont certains regroupent plusieurs marques spécifiques.

Il y a quelques années, on a vu Nanjing et MG passer sous le contrôle de SAIC, mais les regroupements chinois sont encore peu nombreux, chaque constructeur tentant de conserver ses prérogatives, dans un marché en pleine croissance qui n’a pas encore figé le volume des marques les unes par rapport aux autres. Chaque marque essaie donc d’être parmi les plus diffusées, avant de penser à un rachat d’une société plus petite ou à d’autres partenariats sino-chinois.

Aujourd’hui, Dongfeng (le 3e constructeur chinois en incluant les JV avec les constructeurs étrangers) prend l’initiative de racheter un 40% des parts de Fujian Motor, propriétaire de Soueast. Soueast est une marque qui a vendu 80 000 voitures l’an dernier en Chine et qui pourrait en vendre 100 000 cette année (35 000 sur les 4 premiers mois de 2013). Sa part de marché est inférieure à 1% du marché chinois. Dongfeng est un constructeur qui a vendu 370 000 voitures sous sa propre marque en 2012 (2,5% de part de marché) plus 2 000 000 voitures en partenariat avec Nissan, Kia, Honda et PSA.

Avec Soueast, Dongfeng pourrait se rapprocher des 5% de part de marché en Chine tout en disposant d’une nouvelle usine d’une capacité de 150 000 véhicules par an.

13-20-9

 

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Les marques chinoises s’implantent durablement en Russie,
 

Alors que dans l’Union Européenne (27 pays), les marques chinoises n’ont jamais réussi à s’imposer jusqu’à maintenant, malgré quelques tentatives infructueuses et malgré l’arrivée de Great Wall comme producteur automobile en Bulgarie (2012), elles obtiennent en Russie de francs succès depuis 2010.


Leurs ventes (VP+VUL) sont passées de 20 000 unités en 2010 à 40 000 en 2011, 80 000 en 2012 et probablement 90 000 en 2013. Six marques réalisent la majeure partie de ces ventes : Great Wall, Geely, Lifan, Chery, FAW et BYD.


Le succès des voitures chinoises sur le marché russe tient sans doute au fait qu’elles correspondent bien à la demande locale. Ces voitures aux prix très bas sont les concurrentes directes des Lada, mais avec un style plus original et peut-être aussi plus attrayant.


Il est possible que les ventes de voitures chinoises en Russie dépassent les 100 000 unités en 2014 ou en 2015, et ce serait alors le seul pays en dehors de la Chine à immatriculer autant de voitures chinoises.


Rappelons que l’offensive de Chery concernant la Qoros est prévue pour 50 000 ventes par an dans toute l’Europe, et par conséquent on comprend que la Russie demeure la principale porte d’entrée du continent européen pour les marques chinoises. 

13-20-7

 

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Avtovaz reste le grand leader au Kazakhstan du marché des VP,
 
Le Kazakhstan (ex-république d’URSS devenue indépendante en 1991) bénéficie d’une conjoncture économique favorable : l'économie du pays qui se compose de 17 millions d’habitants repose essentiellement sur les exportations de pétrole, qui représentent 56 % de ses exportations. Le pays en forte croissance (5% de moyenne depuis 2010) détient 3 % des réserves mondiales de pétrole et compte devenir l’un des cinq premiers pays exportateurs du monde.

Le marché automobile (VP) du Kazakhstan a doublé entre le premier trimestre de 2012 et le premier trimestre de 2013, passant de 13 464 voitures particulières à 25 382. Sur l’ensemble de l’année 2013, on pourrait donc atteindre 150 000 unités en 2013 et 280 000 unités à moyen terme. En 2012, le marché avait représenté 95 313 véhicules (VP), deux fois plus que l’année précédente.

Avtovaz (groupe Renault-Nissan), qui détient 40% du marché, se situe largement devant tous ses concurrents, notamment parce que le constructeur assemble des véhicules localement.

Trois modèles occupent plus d’un tiers du marché : la Lada Priora, la Lada Samara et la Daewoo Nexia. En quatrième position, on trouve la Lada Granta, suivie de la Lada Niva, de la Hyundai Accent (fabriquée en Russie), de la Toyota Camry (fabriquée en Russie) et de la KiaCerato (fabriquée en Russie). 

13-20-6

 

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Opel fabriquera le Zafira à Rüsselsheim après 2014,
 

GM a choisi le site de Rüsselsheim pour produire le monospace Zafira après la fermeture de l’usine de Bochum en 2014.


Rappelons que ce site de Rüsselsheim est l’usine mère d’Opel qui produit actuellement les Insignia et quelques Astra. La production de l’Astra à Rüsselsheim est néanmoins programmée pour être stoppée en 2014 ou 2015 et transférée vers Gliwice en Pologne. La logique est donc respectée : les modèles de haut de gamme (Insignia, Zafira) sont et seront produits en Allemagne où les coûts sont supérieurs à ceux de la Pologne.


Les scénarios avancés il y a deux mois sur le site Inovev, à savoir le transfert du Zafira à Gliwice (chez GM) ou à Rennes (chez PSA) n’ont pas été validés par la direction d’Opel.


Le transfert vers Gliwice avait du sens dans la mesure où le Zafira était auparavant fabriqué sur ce site (entre 2005 et 2011), mais la direction d’Opel a pensé que l’Astra et la Cascada suffirait à rentabiliser l’usine de Gliwice (200 000 unités par an).


Le transfert vers Rennes avait aussi du sens dans la mesure où la future Citroën C5 devait initialement émigrer vers Rüsselsheim, mais depuis que cette option a été abandonnée il y a un mois et demi (suite à la nouvelle politique de plate-forme séparant les modèles de haut de gamme de PSA et ceux de GM Europe), il n’y avait plus de raison que le Zafira émigre vers Rennes. 

13-20-8

 

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Le marché iranien victime de l’embargo en 2012,
 

Le marché automobile iranien qui avait bien progressé au cours des années 2000 (il est passé de 1 100 000 unités en 2005 à 1 600 000 en 2011) ressent aujourd’hui les effets de l’embargo et a ainsi plongé en 2012, à 1 400 000 unités (VP+VUL).


Le groupe PSA, dont la production en Iran était destinée exclusivement au marché local, a abandonné en cours d’année ses fabrications qui représentaient 260 000 unités en 2006, 360 000 en 2009 et 460 000 en 2011. Le constructeur français n’a fabriqué que 145 000 véhicules en Iran en 2012. Heureusement pour lui, les véhicules venant de ses usines étrangères ont représenté 132 000 ventes.


Avec 277 000 ventes au total en 2012, le groupe PSA se situe à la seconde place sur le marché iranien derrière le groupe Hyundai-Kia qui y a immatriculé 428 000 véhicules l’an dernier.


Le groupe local Iran Khodro a vendu pour sa part 250 000 véhicules suivi par Renault-Nissan, avec 108 000 ventes (essentiellement des Dacia Logan assemblées localement) et l’autre groupe local SAIPA, avec 85 000 ventes.


Le constructeur chinois Chery se situe à la 6e place, avec 20 000 ventes. Il faut noter que les constructeurs chinois font un excellent score sur ce marché, avec 27 000 ventes.


Les groupes GM, Ford et Fiat-Chrysler ne sont pas présents sur le marché iranien à cause de cet embargo.

13-20-4-113-20-4-2

 

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