VW envisage de produire le futur Crafter en Pologne,
 
Actuellement, Volkswagen dispose de trois gammes de modèles utilitaires légers : le Caddy (segment compact), le Transporter (segment moyen) et le Crafter (segment haut).

Le Crafter, qui est le plus gros et le plus lourd des véhicules utilitaires légers de la marque (plus de 2,5 tonnes), est fabriqué en partenariat avec Daimler sur la base du Mercedes Sprinter à Düsseldorf.

Les deux constructeurs ont décidé de reprendre leur indépendance dans ce segment en 2016. Par voie de conséquence, le futur Crafter pourrait reprendre une base MAN, marque avec laquelle Volkswagen collabore de longue date.

Au Brésil par exemple, les camions légers MAN sont rebadgés Volkswagen, dont le nom est connu dans ce pays depuis le début des années 50. Volkswagen a également une participation dans le capital de MAN.

D’après certaines informations, Volkswagen envisagerait de construire une nouvelle usine de véhicules utilitaires en Pologne dans laquelle serait fabriqué le futur Crafter. L’usine disposerait à terme de capacités de production de 100 000 véhicules par an (le Crafter actuel n’a jamais dépassé les 50 000 unités par an).

Volkswagen dispose déjà d’une usine d’utilitaires en Pologne (à Poznan) où est fabriqué la Caddy. Cette usine d’une capacité de 150 000 véhicules par an est proche de la saturation.

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La production automobile britannique talonne la production française en 2013,
 

En 2013, la production automobile réalisée sur le sol britannique talonnera celle réalisée sur le sol français. Cette circonstance particulière n’était plus arrivée depuis 1968 !La production en France s’est particulièrement bien comportée dans les années 1972 à 2007 : durant 35 ans, le volume des véhicules produits dans ce pays excédait alors 3 millions d’unités par an.  Dans le même temps, l’Angleterre avait vu son industrie automobile plonger avec comme symbole la chute du groupe British Leyland et du groupe Rootes, avec de nombreuses disparitions de marques connues.


Les nombreuses délocalisations de modèles de la France vers l’étranger (Espagne, Turquie, Europe de l’Est) ainsi que le déclin des voitures des segments D/E et des monospaces, et l’insuccès des voitures électriques  ont réduit la production en France comme peau de chagrin. A l’inverse, en Angleterre, le succès des modèles phares Nissan Qashqai, Nissan Juke, BMW Mini, Land Rover Evoque, Toyota Auris a relancé la production automobile britannique après 2009.


Résultat : en 2013, le volume de production des deux pays est pratiquement équivalent, avec encore un léger avantage pour la France. Les prochains mois seront décisifs. Le démarrage de la nouvelle Peugeot 308 ainsi que le transfert des Renault Trafic et Nissan Primastar à Sandouville pourraient relancer la production automobile en France. L’arrivée des nouvelles générations de Nissan Qashqai et BMW Mini lancées en 2014, ainsi que de l’Infiniti Q30 ne devraient pas permettre à la production britannique de doubler la France.


Aujourd’hui, les capacités de production restent stables, à 3 millions en France et de 2 millions en Grande-Bretagne,
preuve que le taux d’utilisation des usines en France est très faible. 


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L’usine Opel de Saragosse devrait doubler de volume en quatre ans,
 
L’usine Opel de Saragosse en Espagne produira moins de 240 000 véhicules en 2013 (les objectifs du constructeur étaient de 280 000 unités), soit un des plus mauvais chiffres enregistré par cette usine depuis une vingtaine d’années. Mais le site de Saragosse devrait rebondir dès l’an prochain puisque Opel a prévu un vaste plan de relance incluant l’arrivée de nouveaux modèles dont certains en provenance de l’étranger.

Le constructeur prévoit ainsi une production de 480 000 unités en 2017 (420 000 unités pour Inovev), soit un doublement de la production en quatre ans. Pour atteindre un tel volume, Opel a programmé l’arrivée du mini-SUV Mokka en 2014, des nouvelles générations de Meriva en 2016 et Corsa en 2017, ainsi que la nouvelle génération du Citroën C3 Picasso en 2016 (transférée de l’usine PSA de Trnava vers Saragosse, selon l’accord récent entre GM et PSA).

En 2014, Opel prévoit donc la production à Saragosse de 20 000 Mokka, 60 000 Meriva, 145 000 Corsa 5 portes, 35 000 Corsa 3 portes (transférée du site allemand d’Eisenach - où elle était exclusivement produite - vers Saragosse) et 25 000 Corsa restylées (lancement en fin d’année 2014), soit 285 000 véhicules au total.

C’est en 2015 que l’activité du site espagnol prendra un réel essor avec la montée en cadences des Mokka et Corsa restylée, puis en 2016 avec l’arrivée des nouvelles générations de Meriva et Citroën C3 Picasso.


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BMW construit sa première usine d’assemblage en Amérique du Sud,
 

BMW a débuté les travaux de construction de sa première usine d’assemblage de voitures en Amérique du Sud, dans la ville brésilienne d’Araquari. Le projet a nécessité un investissement de plus de 200 millions d’euros et l’usine devrait être opérationnelle à l’automne 2014. Le site brésilien produira des Mini Countryman ainsi que des BMW Série 1, Série3, X1 et X3, toutes à partir de CKD. Les capacités de production de cette nouvelle usine devraient s’établir à 30 000 véhicules par an.


Il s’agit donc d’une petite usine d’assemblage comparé à la plupart des usines construites aujourd’hui dans le monde par BMW dont les capacités se situent entre 150 000 et 300 000 unités par an en moyenne.


BMW doit faire face à plusieurs facteurs de changement actuellement : un marché de marques Premium en pleine croissance dans le monde mais de plus en plus concurrentiel, un marché européen atone, des usines européennes BMW proches de la saturation, un marché chinois au fort potentiel mais sur lequel la production BMW dans ce pays s’intensifie de jour en jour.


C’est la raison pour laquelle BMW croyant à un fort potentiel de ventes de marques Premium en Amérique du Sud (enrichissement des classes moyennes), construit une usine sur ce continent plutôt que d’y exporter ses véhicules à partir de l’Europe, de la Chine voire des Etats-Unis. Cette usine fournira uniquement des véhicules pour toute l’Amérique du Sud et n’exportera pas de véhicules en dehors. 


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Great Wall va commencer à exporter des véhicules de Bulgarie,
 

Depuis février 2012 la coentreprise entre le constructeur chinois Great Wall et l’assembleur bulgare Litex assemble des véhicules de la marque chinoise en Bulgarie. La production en 2012 n’a pas dépassé les 1 000 unités (toutes à destination locale) et l’année 2013 devrait se terminer sur une production de 3 500 unités (dont 2 500 VP et 1 000 pick-up) toutes livrées sur le sol bulgare, ce qui représente une part de marché de plus de 10%.


A partir de janvier 2014, la coentreprise commencera à exporter des véhicules dans toute l’Europe, mais d’abord en Italie qui est un marché important pour Great Wall, puisque le constructeur chinois vend un millier de véhicules chaque année (en provenance de Chine).


L’usine de la société conjointe baptisée LitexMotor Corporation, implantée à Lovech en Bulgarie, assemble trois modèles (à partir de CKD en provenance de Chine) : la berline Voleex C10, le pick-up Steed 5, et le tout-terrain de loisirs Hover H6, l’un des tout-terrain les plus populaires en Chine.


Un autre constructeur chinois, BYD, a annoncé fin 2012 qu’il envisageait de s’implanter en Bulgarie, en partenariat avec la société bulgare Bulmineral. Les deux entreprises prévoient de construire une usine d’assemblage à Breznuik et d’y assembler des voitures et des autobus électriques.


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