Le futur Opel Movano sera produit sur le site PSA de Gliwice,
Alors que l’Opel Movano sur base Renault Master vient d’être restylé, principalement sur la partie avant du véhicule, le groupe PSA a annoncé que son remplaçant, qui sera lancé dans deux ans, en 2021, serait basé sur les Peugeot Boxer et Citroën Jumper(donc sur le Fiat Ducato) et qu’il serait produit non pas sur le site italien Sevelsud de Val di Sangro(dont les capacités sont saturées) mais sur le site polonais PSA de Gliwice.
Aujourd’hui, le site de Gliwice fabrique une grande partie des Opel Astra destinées au marché européen, mais il pourrait donc progressivement devenir un site de production de véhicules utilitaires, comme l’usine britannique de Luton qui fabrique l’Opel Vivaro.Cela pourrait expliquer pourquoi le groupe PSA  avait annoncé le transfert d’une partie des Opel Astra du site britannique d’Ellesmere Port vers le site allemand de Rüsselsheim et non pas vers le site polonais de Gliwice.
Etant donné que le groupe PSA annonce une capacité de production de 100 000 utilitaires par an à Gliwice à partir de 2021, et que l’Opel Movano n’a jamais dépassé les 25 000 ventes par an au cours de sa longue carrière, il est probable que le groupe PSA compte produire une partie des Citroën Jumper et Peugeot Boxer sur ce site, et peut-être également une version Toyota de ces grands utilitaires, puisque les utilitaires Toyota déjà présents sur le marché européen, les ProAce (segment N1-2) et ProAce City (segment N1-1) sont dérivés de modèles PSA. Si ce scénario est vérifié, l’Opel Astra fabriquée actuellement sur le site de Gliwice devrait être transférée vers un autre site, probablement vers le site allemand de Rüsselsheim.
   
 

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Le nouveau Land Rover Defender sera produit sur le site slovaque de Nitra,
La nouvelle génération du Land Rover Defender sera présentée au prochain Salon de Francfort, en septembre 2019. Le constructeur a fait savoir que ce nouveau modèle ne serait pas produit sur le site britannique de Solihull, mais sur le site slovaque de Nitra qu’il a inauguré à la fin de l’année dernière.
Inovev avait déjà indiqué il y a plusieurs années que le futur Defender serait fabriqué sur le site de Nitra et non sur le site de Solihull, en raison principalement de coût de la main d’œuvre moins élevée en Slovaquie qu’en Grande-Bretagne. Ce n’est donc pas une conséquence du Brexit, puisque cette décision avait été prise bien avant le vote sur le Brexit.
L’usine de Nitra fabrique actuellement le Discovery, dont les ventes restent bien en-deçà des objectifs. C’est d’ailleurs une des raisons des difficultés actuelles du groupe Jaguar Land Rover qui appartient au groupe indien Tata Motors.
Les autres raisons de ces difficultés sont la chute des ventes de voitures diesel, la baisse de la demande en Chine et aux Etats-Unis, les investissements massifs qui ont été réalisés pour renouveler et diversifier la gamme peu avant le retournement des marchés mondiaux, la crainte des conséquences du Brexit qui a été repoussé jusqu’à la fin du mois d’octobre 2019.
Le site slovaque de Nitra est doté d’une capacité de production de 150 000 véhicules par an, avec la possibilité de doubler ce volume à moyen terme, à 300 000 véhicules par an, ce qui pourrait signifier de fait l’arrêt de l’usine de Solihull ou bien celle de Halewood. Déjà en 2019, la division Jaguar Land Rover va supprimer 10% de ses effectifs dans le monde.
   
 

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Inovev prévoit 10 000 unités par an du nouveau Nissan NV250,
Pour contrer les nouveaux Toyota ProAce City basés sur les Citroën Berlingo, Peugeot Partner et Opel Combo, Nissan réplique en lançant le NV250 basé sur le Renault Kangoo. Les deux marques japonaises investissent en même temps le segment N1-1 qui représente la catégorie la plus compacte des véhicules utilitaires légers, avec un modèle rebadgé d’une autre marque.
Il a déjà existé dans le passé un véhicule utilitaire léger de marque Nissan dérivé d’un Renault Kangoo, le Kubistar commercialisé entre 1997 et 2009, mais ce modèle n’avait pas connu un grand succès. Il fut remplacé en 2012 par le Nissan NV200 qui n’avait plus rien à voir avec le Renault Kangoo, puisqu’il s’agissait d’un modèle 100% Nissan. Comme le suggérait Inovev il y a plusieurs mois, le Nissan NV200 sera remplacé par le nouveau Nissan NV250 dérivé de la seconde génération du Renault Kangoo.
En fait, il ne subsistera pour quelque temps que la version électrique du Nissan NV200 (e-NV200) puisque le nouveau NV250 n’est pas prévu pour recevoir une motorisation électrique, contrairement au Renault Kangoo. Cette situation est assez incompréhensible, car le NV250 électrique aurait pu remplacer le e-NV200 mais c’est le choix qui a été dicté par Nissan.
D’autre part, il est surprenant que le lancement du Nissan NV250 ait lieu un an avant celui de la troisième génération du Renault Kangoo, ce qui signifie que Nissan conservera l’ancienne carrosserie alors que Renault bénéficiera bientôt de la nouvelle.
Le Nissan NV250, qui est produit sur le site Renault de Maubeuge aux côtés des Renault Kangoo et Mercedes Citan, est doté du moteur diesel 1.5 DCI d’origine Renault. Inovev prévoit 10 000 unités par an du nouveau Nissan NV250.
   
 

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La baisse du marché chinois par constructeurs,
Le marché chinois des voitures particulières a reculé de 14,7% sur le cumul des quatre premiers mois de 2019 (ce qui représente une perte de 1 180 000 unités sur cette période). Cette baisse du marché est encore plus significative que celle enregistrée en 2018 (-4,1%) qui était la première baisse de ce marché depuis plus de vingt ans.
Lorsque l’on observe l’évolution des ventes des constructeurs sur le marché chinois durant les quatre premiers mois de l’année 2019, on constate que la plupart d’entre eux affichent une baisse de leurs ventes. Exceptions notables, Mercedes, BMW, Toyota, Honda, BYD et Great Wall qui voient leurs ventes augmenter. Lorsque l’on observe maintenant l’évolution des parts de marché des constructeurs par nationalité sur le marché chinois, on constate que les marques allemandes, japonaises et coréennes augmentent leur part de marché alors que les marques chinoises, américaines et françaises réduisent leur part de marché.
Les marques allemandes progressent de 20,9% du marché à 22,5% sur les quatre premiers mois de 2019 (comparés au quatre premiers mois de 2018), les marques japonaises progressent de 16,6% à 20,1%, les marques coréennes progressent de 4,0% à 4,8%.
A l’opposé, les marques chinoises reculent de 45,2% à 41,5%, les marques américaines reculent de 10,8% à 9,4%, les marques françaises reculent de 1,7% à 0,8%.D’après ces observations, il semble que la baisse du marché chinois touche davantage les modèles les moins onéreux (marques chinoises) alors que les modèles les plus couteux (Mercedes, BMW, Audi) ne sont pas affectés. La conjoncture économique chinoise est donc défavorable aux personnes ayant les plus faibles revenus.
   
 

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Smart se retirera du marché américain dès cet été,
La marque Smart est commercialisée aux Etats-Unis depuis 2008. Elle avait pour objectif de s’inscrire dans le sillage des Fiat 500 et BMW Mini qui connaissait alors un large succès (la Mini se vendait alors à plus de 50 000 unités par an).
La Fortwo était le seul modèle de la marque Smart à être commercialisé sur le marché américain. C’était une gageure car la Fortwo est un modèle urbain à deux places seulement, alors que les Fiat 500 et Mini sont des quatre places.
La Fortwo qui était exportée à partir de l’usine française de Hambach a connu un petit succès en 2008 (25 000 ventes), notamment dans la ville de New York, mais les ventes déclinèrent rapidement pour tomber à 5 000 unités en 2011. Les années suivantes (2012-2014) virent les ventes de la Fortwo remonter à 10 000 unités par an, mais le décrochage eut lieu dès 2015, malgré le lancement de la nouvelle génération, et les ventes tombèrent à 6 000 unités en 2016, 3 000 unités en 2017 et 1 276 unités seulement en 2018.
Sur le premier quadrimestre 2019, les ventes n’ont pas dépassé 316 unités.
Le groupe Daimler, propriétaire de la marque Smart, a donc décidé de stopper la commercialisation de la Fortwo sur le marché américain dès cet été. Au total, près de 100 000 Smart Fortwo ont été vendues aux USA au cours de la période 2008-2019.
Ce modèle n’a pas pu s’imposer sur un marché dominé par des véhicules de grande taille (SUV, pick-up, monospaces). La Fortwo ne correspondait pas à la demande du marché car elle était trop petite. En ce qui concerne les citadines (véhicules de niche aux USA), la clientèle américaine s’est plutôt reportée sur la Fiat 500 et surtout sur la BMW Mini, beaucoup plus valorisante.
   
 

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