Ineos souhaiterait reprendre l’usine Smart de Hambach,
La société Ineos est une compagnie privée du secteur de la chimie basée à Londres ayant son siège à Lyndhurst au Royaume-Uni, qui a été fondée en 1998 par Sir James Arthur Ratcliffe. Ce dernier détient aujourd’hui les deux tiers du capital de la compagnie dont le chiffre d'affaires est estimé à 80 milliards de dollars par an.
Le milliardaire britannique a annoncé récemment vouloir se diversifier dans l’automobile en produisant un SUV très inspiré des anciens Land Rover Defender commercialisés entre 1948 et 2016, SUV qu’il vient de dévoiler à la presse. En regardant le modèle de plus près, on peut prétendre que le Grenadier est presque la copie conforme de l’ancien Defender.
Sir Ratcliffe affirme que le nouveau Defender a perdu son côté rustique de 4x4 à l’ancienne et qu’il fallait concevoir un modèle capable de succéder au vrai Defender, c’est-à-dire capable d’être à l’aise sur les terrains les plus difficiles. Du coup, son Grenadier nous ramène dix ans en arrière… Par contre, les moteurs choisis sont modernes, il s’agit de moteurs BMW six cylindres 3 litres essence et 3 litres diesel développant 340ch et 265ch respectivement, « afin d’être à l’aise en toute circonstance ».
Ineos comptait initialement construire une petite usine au Pays de Galles pour produire ce modèle, mais la vente de l’usine Smart de Hambach par Daimler a bouleversé les plans initiaux, et Ineos s’est proposé de racheter cette usine pour y produire le Grenadier. Le volume de production espéré n’atteindra certainement pas les volumes de Smart réalisés entre 2000 et 2019, mais il pourrait néanmoins atteindre entre 15 000 et 25 000 unités par an si le modèle réussit à trouver son audience.
   
 

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Le groupe Stellantis vise la quatrième place mondiale,
Le groupe automobile issu de la fusion des groupes PSA et FCA s’appellera Stellantis. La création du groupe n’est pas encore entérinée dans l’attente de la validation par la Commission Européenne, notamment sur le sujet relatif à un possible monopole du groupe dans les utilitaires légers (VUL). La création officielle du groupe est par conséquent repoussée à début 2021.
Afin d’estimer la taille du futur groupe et en se basant sur la production sur le premier semestre 2020, Stellantis aurait atteint 2 632 599 unités sur le premier semestre de 2020 (dont 1 188 949 unités pour PSA et 1 443 650 unités pour FCA), contre 3 806 239 unités pour le groupe Toyota, 3 525 203 unités pour le groupe Volkswagen et 3 027 458 unités pour le groupe Renault-Nissan-Mitsubishi.
Derrière, le groupe GM est largement distancé, à 2 291 326 unités, mais grâce à l’absence de confinement en Corée du Sud, le groupe Hyundai-Kia réalise une bonne performance et talonnerait le groupe Stellantis, à 2 621 795 unités.
La place de quatrième constructeur mondial n’aurait donc pas été garantie pour le groupe Stellantis en 2020. Tout dépendra des performances commerciales réalisées par ce groupe et par le groupe Hyundai-Kia au cours du second semestre, mais en l’absence de confinement pendant cette période à venir, on peut supposer que l’avantage dont a bénéficié le constructeur coréen au premier semestre ne sera pas renouvelé au second, et donc le groupe Stellantis aurait sans doute de plus grandes chances de terminer l’année en quatrième position que le groupe coréen. L’année 2021 permettra donc de confirmer ou non le scénario de 2020.
   
 

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La disparition du Seat Alhambra annonce la fin des grands monospaces européens,
La suppression au catalogue du grand monospace Seat Alhambra marque peut-être le début de la fin pour ce type de modèles dans le segment D, de moins en moins demandés par la clientèle en Europe tout du moins, car il reste encore une petite demande en Amérique du Nord.
Aux Etats-Unis par exemple, les monospaces ont représenté 170 000 ventes sur les sept premiers mois de 2020, soit seulement 2,2% du marché US, contre plus de 10% il y a une vingtaine d’années, la croissance des SUV  – comme partout – ayant réduit l’influence des monospaces à une part infime du marché. Sur le marché US, les seuls monospaces encore commercialisés sont les Honda Odyssey, Chrysler Pacifica, DodgeCaravan, Dodge Journey, Toyota Sienna et Kia Carnival, alors qu’il y a vingt ans ils étaient beaucoup plus nombreux, notamment chez Ford et GM.
En Europe, les grands monospaces survivants sont les Volkswagen Sharan, Ford Galaxy et S-Max, Renault Espace et Mercedes Classe V, ce dernier étant plus une version transport de passagers d’une camionnette qu’un véritable monospace. On sait d’autre part que Renault a annoncé le non-remplacement de l’Espace, et que Ford a fait savoir que les Galaxy et S-Max étaient en train d’achever leur carrière commerciale et qu’ils ne seraient pas remplacés. Sur les sept premiers mois de 2020, ces modèles ont totalisé 44 372 unités en Europe, soit seulement 0,8% du marché européen, une proportion trois fois inférieure à celle du marché US.
Il y a bien longtemps que les grands monospaces Peugeot, Citroën, Fiat, Lancia et Opel ont disparu et le Seat Alhambra est le dernier en date à être supprimé du catalogue, annonçant ainsi la fin prochaine de ce type de véhicules dans le segment D.
   
 

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Les Mercedes Classe X et Renault Alaskan n’ont pas pu s’imposer sur le marché européen,
Le groupe Renault-Nissan avait multiplié les versions rebadgées de modèles au sein des marques, comme les Dacia rebadgées Renault, les Dacia rebadgées Lada, les Samsung rebadgées Renault, les Renault rebadgées Nissan, etc... Ces modèles rebadgés n’ont pas toujours connu une belle carrière commerciale.
Le rebadging du pick-up Nissan Navara en est un bon exemple : Daimler étant devenu il y a quelques années un partenaire du groupe Renault-Nissan, plusieurs projets avaient été annoncés et concrétisés à l’époque, comme le rebadging du Renault Kangoo en Mercedes Citan et le rebadging du Nissan Navara en Mercedes Classe X. Dans le même temps, le rebadging de ce même Nissan Navara en Renault Alaskan fut décidé. L’idée était que proposer le pick-up Navara sous plusieurs marques allait augmenter les ventes de ce modèle.
En fait, il n’en a rien été puisque les trois pick-up ont atteint un volume de 61 000 unités en 2017, 59 000 unités en 2018 et 47 000 unités en 2019.  L’année 2020 enregistre des volumes de ventes encore plus médiocres mais en raison principalement de la crise du coronavirus. Le Mercedes Classe X a ainsi totalisé 20 621 ventes en trois ans et le Renault Alaskan 4 217 ventes, alors que le Nissan Navara a enregistré 142 479 ventes sur la même période. Les résultats montrent que les pick-up Mercedes et Renault n’ont eu aucun succès, et que la clientèle s’est reportée sur le modèle d’origine.
Les deux constructeurs ont donc décidé de cesser la production de ces deux pick-up dès cet été à Barcelone, le Nissan Navara continuant à être produit jusqu’en juin 2021, date de la fermeture de cette usine. Les trois modèles étaient produits dans cette usine.
   
 

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Les VW ID5 et ID Buzz seront lancés en 2021 et 2022,
Après le lancement en 2020 des Volkswagen berline ID3 et SUV ID4, voitures 100% électrique de segment C, le constructeur allemand a annoncé le lancement de l’ID5 en 2021 et de l’ID Buzz en 2022.
La Volkswagen ID5 sera un SUV de segment D, donc plus imposant que l’ID4 (longueur : 4,62 m). Ce futur modèle vise la clientèle des VW Passat et VW Tiguan. Il sera produit à Zwickau, aux côtés des ID3 et ID4, cette usine disposant d’une capacité de production de 200 000 voitures électriques par an. A noter d’ailleurs que l’objectif du constructeur de produire 100 000 voitures à Zwickau en 2020 ne sera pas tenu, en raison de la crise du coronavirus et du report de plusieurs mois du début de la production de l’ID3. On sera plus proche du chiffre avancé par Inovev (45 000 unités), même si le volume de production devrait être inférieur à ce chiffre.
Alors qu’elle devait être fabriquée à Emden, la production de l’ID5 à Zwickau s’explique par le fait que le transfert de la Passat d’Emden vers la Turquie n’a pas encore été concrétisé, puisque la construction de l’usine turque n’a pas encore été décidée.
Le second modèle annoncé est l’ID Buzz qui sera lancé en 2022 et tentera de succéder progressivement au Kombi. Comme l’ID5, il reprendra la plateforme MEB de Volkswagen, qui est destinée aux voitures 100% électrique du groupe. L’ID Buzz sera vraisemblablement produit sur le site de Hanovre, aux côtés des VW Kombi et Transporter. Le prix de ces deux nouveaux modèles annoncés sera d’environ 50 000 euros, soit 10 000 euros de plus que l’ID3 et 5 000 euros de plus que l’ID4. Les ID1 (segment A ; 20 000 euros) et ID2 (segment B ; 30 000 euros) seront lancées quant à eux entre 2023 et 2025.
   
 

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