Les constructeurs chinois (hors JV) sont tombés à 28% du marché chinois VP en 2014,

Les constructeurs chinois (hors JV) sont tombés en 2014 à un niveau bas sur le marché chinois des VP. En effet, sur les huit premiers mois de l’année, ils n’ont occupé que 28% de leur marché domestique, alors qu’ils en détenaient 33% en 2012 et 30% en 2013. Le gouvernement chinois leur avait fixé il y a quelques années un objectif de 40% de part de marché mais qu’ils n’atteindront pas à court terme dans les conditions actuelles.


En déclin continu depuis plusieurs années, les marques chinoises (JV) ne sont pourtant pas toutes logées à la même enseigne. Certaines marques s’en sortent mieux que d’autres.  Sur les huit premiers mois de 2014, Changan (+23,3%) et Dongfeng (+28,8%) sont en progression, alors que les autres marques, comme Beijing (-15,0%), Brilliance (-30,8%), BYD (-19,3%), Chery (-7,4%), FAW (-20,2%), Geely (-27,8%), Great Wall (-9,6%), JAC (-23,1%) ou Lifan (-18,3%) sont en baisse. Changan consolide sa place de premier constructeur 100% chinois, devant Great Wall, Dongfeng, Chery, BYD, Geely et FAW.


Les constructeurs chinois (JV) souffrent globalement de la comparaison et de la compétition des constructeurs étrangers, dont les produits répondent mieux aux nouvelles exigences des consommateurs chinois. Le développement tous azimuts de marques et de modèles sans réels analyses marché (plusieurs modèles dans le même segment et de même carrosserie chez certains constructeurs), rendant la lecture des catalogues produits difficile. De plus, depuis l’introduction de nouvelles normes sur les émissions polluantes en 2010, les ventes des constructeurs chinois sont à la baisse sur un marché pourtant en hausse. 


14-28-2  


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Prévision de la production en Turquie en 2015 (VP+VUL),

La production automobile turque progresse comme le marché turc par à-coups. Mais elle reste néanmoins assez peu tributaire du marché local puisque le pays importe 70% des véhicules immatriculés, principalement d’Europe continentale.


Par contre, la Turquie exporte 75% de sa production, principalement en Europe continentale. Donc elle est très tributaire des fluctuations de ce marché spécifiquement.


Les niveaux bas de production en 2009, 2012 et 2013 s’expliquent essentiellement à la fois par le niveau bas du marché européen et par le niveau bas du marché turc (qui avait connu une baisse de 10% en 2012).


Si Inovev prévoit un redémarrage de la production de la Turquie en 2014 (+19%) et 2015 (+5%), c’est essentiellement parce que le marché européen donne des signes de reprise et que plusieurs constructeurs vont augmenter leur volume de production dans ce pays : Hyundai qui y a implanté la i10 en 2013 (100 000 unités par an) et y démarre la production de la nouvelle génération de la i20 (qui devrait dépasser le niveau de ventes de la précédente), Renault qui y fabrique de plus en plus de Clio (aux dépens de l’usine française de Flins), Toyota qui y fabrique depuis 2013 la Corolla (100 000 unités par an), Ford qui a compensé le départ du Transit Connect vers Valencia en Espagne, par l’arrivée du Transit Courier et par une partie des Transit qui était fabriquée auparavant à Southampton en Angleterre (ce site ayant fermé en 2013).


14-27-10  


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Prévision de la production en Russie en 2015 (VP+VUL),

Depuis 2009, la production automobile russe est en globale progression. Certes, en 2013 et 2014, le volume de production automobile en Russie a un peu baissé (-1,2% sur les 7 premiers mois de 2014 après une baisse de 2,1% en 2013). La baisse de production est néanmoins plus faible que celle enregistrée par les immatriculations (-10% sur les 7 premiers mois de 2014 après une baisse de 5,4% en 2013), pour un pays où presque 100% des véhicules fabriqués en Russie sont destinés au marché local.

La raison de cet écart entre production et immatriculations est que le gouvernement russe a décidé de limiter les importations d’automobiles en Russie et de fabriquer davantage de nouveaux modèles (notamment étrangers) en Russie. Et les tensions géopolitiques autour de l’Ukraine n’ont fait qu’accentuer cette politique.

Les importations ont ainsi reculé de 30% sur les 7 premiers mois de 2014 et le phénomène s’accélère (-25% en mai, -40% en juin, -60% en juillet). En 2013, les importations avaient déjà reculé de 10% par rapport à 2012. Du coup, la production ne devrait baisser que de 5% 2014.

En fonction d’une baisse plus modeste du marché russe en 2015 et de la poursuite de la forte baisse des importations, Inovev prévoit une progression de 12% de la production en 2015. Elle pourrait même dépasser le niveau de 2012, grâce à l’arrivée de plusieurs nouveaux modèles sur les lignes d’assemblage locales, comme les Ford Fiesta, Nissan Sentra, Nissan Qashqai, Datsun mi-Do et plusieurs voitures chinoises.

14-27-9  


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Nissan lance la Sentra sur le marché russe,

La Nissan Sentra est un véhicule de segment C, dont la nouvelle génération est produite depuis 2013 au Mexique pour approvisionner le marché nord-américain (USA, Canada, Mexique). Le constructeur japonais vient d’annoncer son arrivée sur le marché russe  où la Sentra succèdera à l’ancienne  Tiida importée du Mexique.


La nouvelle Sentra vendue en Russie sera assemblée dans l’usine Renault-Nissan-Avtovaz située à Izhevsk, à l’Est de Moscou. Cette usine qui produisait autrefois des Moskvitch puis des Kia (de 2005 à 2011), a été rachetée par le groupe franco-japonais et produit des Lada Granta depuis 2012 et des Renault Logan depuis 2014. La Nissan Sentra sera donc le troisième modèle du groupe à être assemblé sur ce site d’IZH.


Le début de sa commercialisation est prévu pour Novembre 2014. L’actuelle Tiida s’est vendue en moyenne à 10 000 exemplaires en Russie. Pour la Sentra, on peut tabler sur un volume beaucoup plus important compte tenu de la progression du marché russe et des volumes produits par la concurrence comme Skoda avec l’Octavia (40 000 unités en 2014) ou Toyota et la Corolla (50 000 unités en 2014).


La nouvelle Sentra est le cinquième modèle Nissan assemblé en Russie après les Teana (St Petersbourg), X-Trail (St Petersbourg), Almera (Togliatti), Terrano (Moscou) et avant le Qashqai prévu pour le premier semestre de 2015, en n’incluant pas les très récentes on-Do et mi-Do qui sont et seront vendues sous la marque Datsun de Renault-Nissan.


14-27-8  


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Ford va produire la Fiesta en Russie à partir de 2015,

Le constructeur Ford dispose actuellement de deux usines en Russie, l’une située à l’Ouest, à Saint Pétersbourg, qui assemble des Focus et des Mondeo et l’autre située beaucoup plus à l’Est, à Yelabuga (Naberezhnye Chelny) qui assemble depuis peu des Kuga, des Explorer et des S-Max (suite aux accords entre Ford et l’assembleur local Sollers).

En 2013, ces deux usines ont assemblé 89 300 véhicules, mais en 2014, en raison de la chute du marché russe (les Ford fabriquées en Russie sont toutes vendues localement), elles produiront entre 50 000 et 60 000 véhicules seulement, soit une baisse de plus de 30%

C’est dans ce contexte que Ford a annoncé l’arrivée en 2015 sur les lignes d’assemblage de Yelabuga, de la Fiesta (segment B) qui complètera la gamme du constructeur sur le marché russe vers l’entrée de gamme, en attendant l’arrivée future de l’Ecosport qui pourrait être assemblé sur ce même site.

Ford vend surtout des Focus en Russie (62 000 exemplaires en 2013), mais le constructeur américain souhaite élargir sa gamme en pariant sur la progression des ventes de petits modèles sur le marché russe. Kia y a ainsi vendu 90 000 Rio (segment B) en 2013 alors que Ford n’y a vendu que 8 000 Fiesta, toutes importées d’Allemagne. En complément, Ford réagit à la menace russe de limiter les importations de voitures en provenance de l’Europe.

14-27-7  


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