- Le constructeur américain Ford dispose actuellement de deux usines en Chine (dans la catégorie des voitures particulières) situées à Chongqing. Ford y fabrique les modèles commercialisés en Chine, comme les Fiesta (48 608 unités en 2013), Focus (402 476 unités), Ecosport (60 405 unités), Mondeo (70 583 unités), Kuga (97 404 unités), S-Max (1 220 unités), soit un total de 680 696 unités réparties sur deux usines saturées (pour une capacité de 300 000 unités par usine). Issues d’un partenariat avec le constructeur chinois Changan, la première a démarré sa production en 2002, la seconde en 2009.

- Ford dispose en outre d’une autre usine en Chine (dans la catégorie des véhicules utilitaires légers), située à Nanchang, qui a démarré en 2002 et qui fabrique le Transit. Cette usine est issue d’un partenariat avec le chinois Jiangling (JMC).

- En 2014, Ford vendra 800 000 VP en Chine et au vu de la forte progression des ventes de VP Ford sur ce marché, le constructeur va donc doubler ses capacités locales, passant de 600 000 à 1 200 000 VP par an.

- La première nouvelle usine Ford ouvrira donc au quatrième trimestre de 2014, toujours à Chongqing et toujours avec Changan, et la seconde ouvrira en 2015, à Hangzhou (également avec Changan). Seront produits dans ces usines, les véhicules particuliers suivants :  les berlines Ford Focus (anciennes et actuelles), future Escort (segment C), Fiesta, Mondeo,  monospace S-Max et SUV Ecosport, Kuga et futur Edge. 

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- Le marché automobile espagnol a connu une chute de plus de 50% de son volume entre 2007 et 2013, passant de 1,8 million d’unités à 0,8 million. L’arrêt des primes à la casse  qui s’était poursuivie pendant une dizaine d’années et avait permis de développer le marché espagnol à un niveau jamais atteint, a également accentué sa chute.

- Le nouveau plan PIVE (mis en place depuis 2012) a permis d’accélérer la croissance d’un marché qui amorçait un redémarrage en 2013 et qui se poursuit donc en 2014 (+20% prévue en 2014 par rapport à 2013).

- En 2015, la croissance devrait être moindre (variable selon la durée du plan PIVE), de l’ordre de 4%, pour atteindre un marché d’un peu plus d’un million d’unités. Quand bien même les consommateurs et entreprises reprennent confiance (le pays sort d’une période de récession), la croissance économique du pays prévue pour 2015 restera inférieure à 1% selon divers instituts économiques.

- Le marché espagnol restera donc très dépendant de ce plan PIVE, tant que la croissance économique du pays ne se montrera pas durable.

- En 2014, 77% des véhicules vendus en Espagne sont importés de l’étranger.

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- Le marché turc (VP+VUL) progresse traditionnellement par à-coups. L’effondrement du marché en 2001-2002 a précédé une période de redémarrage en 2003-2004 qui a précédé elle-même une période de déclin en 2005-2008. Puis une nouvelle période de prospérité s’est fait jour entre 2009 et 2013.

- En 2014, le marché devrait perdre près de 28% de son volume pour revenir à un niveau atteint en 2006. Cette baisse du marché s’explique par différents facteurs dont la hausse des taux d’intérêts et par une restriction à l’accès aux prêts, qui ont donc peser sur les consommateurs. De plus la faiblesse de la livre turque a engendré une augmentation du prix des véhicules importés (en 2014, 70% des véhicules vendus étaient importés).

- Pour l’année 2015, la croissance de l’économie turque devrait atteindre 4% (selon l’OCDE) et bénéficier notamment de la lente reprise européenne. Les perspectives d’achats automobiles resteront encore dépendantes des coûts du crédit et de son accès.

- Cependant, le marché turc a montré par le passé qu’il avait la capacité de rebondir après des épisodes de fortes baisses. Les perspectives à moyen terme demeurent positives et Inovev table donc sur une légère reprise du marché de l’ordre de 9% en 2015 pour atteindre 700 000 unités.

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