La production ouzbek semble atteindre un palier en 2014,
 
La production automobile ouzbek est représentée par un seul groupe national (Uz Daewoo) qui fabrique des Chevrolet/Daewoo sous licence, à partir de pièces provenant de Corée du Sud. En 2014, la production ouzbek s’est stabilisée à son niveau record (246 000 unités). Il faut rappeler qu’en 2005, l’Ouzbekistan ne produisait que 100 000 véhicules, ce qui signifie que ce pays a vu sa production automobile multipliée par 2,5 en neuf ans. 

C’est la bonne santé économique du pays qui a permis un tel essor, la majeure partie de la production ouzbek étant écoulée sur place, le marché intérieur étant en pleine expansion depuis une dizaine d’années. Quelques véhicules sont exportés vers la Russie, mais ces quantités restent modestes par rapport au volume global de production de l’Ouzbekistan.

Elles ont tout de même été assez nombreuses pour provoquer une stabilisation de la production ouzbek en 2014, en raison d’un marché russe en dépression l’an dernier (-10,3%), dépression qui va s’accentuer en 2015 et qui risque d’avoir une influence néfaste sur le volume de production ouzbek cette année (chute des exportations).

Six modèles principaux sont fabriqués actuellement en Ouzbekistan (usine située à Asaka) : les Nexia, Lacetti, Damas, Matiz d’origine Daewoo, et les Cobalt et Spark d’origine Chevrolet (GM Korea). Aucune communication n’a été faite sur l’évolution future du programme de fabrication du groupe Uz Daewoo.

15-10-2  

 

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La production iranienne a redémarré vigoureusement en 2014,
 
La production automobile iranienne a commencé à redémarrer en 2014 en atteignant plus de 1 million d’unités, grâce à la diminution des sanctions économiques contre l’Iran, et également grâce à des fournitures de pièces en provenance de Chine qui ont permis d’assembler 320 000 voitures de marque Peugeot (des 405 et des 206) alors que le constructeur français ne fournit plus aucune pièce depuis son départ du marché iranien en 2012 (conséquence de ses accords avec GM). C’est la forte demande du marché local qui a incité le producteur Iran Khodro à procéder de cette manière, permettant ainsi de contourner l’embargo sur les pièces automobiles.

La production iranienne est en effet écoulée sur place, il y a très peu d’exportations. Celle-ci a franchi de nouveau la barre du million de véhicules fabriqués en 2014, ce qui représente une augmentation de 60% par rapport à 2013 (le marché iranien a atteint 954 000 unités en 2014, représentant une hausse de 33,3% par rapport à 2013).

Les niveaux atteints en 2014 sont toutefois encore éloignés des niveaux record de 2010 et 2011 où la production iranienne atteignait 1,6 million d’unités par an. On peut penser malgré tout qu’avec le retour annoncé de Renault et PSA en Iran, lié à l’allègement des sanctions économiques contre l’Iran, la production locale devrait continuer à croître et retrouver progressivement les niveaux de 2009, soit 1,4 million d’unités, en 2015 ou en 2016. PSA est prêt à signer un accord avec Iran Khodro pour produire localement des 301, 208, 2008 en lieu et place des anciennes 405 et 206.

15-09-9  

 

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La production ukrainienne est tombée à son niveau le plus bas depuis 1991,
 
La production automobile ukrainienne qui avait chuté dès 2009 n’est pas parvenue à repasser la barre des 100 000 unités depuis. Rappelons qu’elle avait dépassé les 400 000 unités en 2007 et 2008.

Après 2011, la production ukrainienne a continué à décliner à des niveaux très bas (moins 100 000 unités), en raison d’une conjoncture économique très mauvaise puis de la situation politique (problèmes diplomatiques avec la Russie et début de guerre civile en Ukraine entre pro-Russes et pro-Européens).

En 2014, la production automobile est ainsi tombée à son niveau le plus bas (26 000 unités) depuis l’éclatement de l’URSS en 1991. Les quatre constructeurs (ZAZ, Bogdan, Krasz, Eurocar) ont été touchés pareillement.

Début 2015, on ne constate aucune amélioration. La plupart des constructeurs ont même cessé toute production. Seul Eurocar poursuit à très faibles cadences l’assemblage de modèles à partir de pièces détachées en provenance de République tchèque.

Le marché automobile ukrainien qui absorbait la quasi-majorité de la production locale a subi le même effondrement depuis 2009. De 623 000 ventes, ce marché est passé à 162 000 unités en 2009 puis 96 000 en 2014. Ce qui signifie que l’an dernier, l’Ukraine a du importer 70 000 véhicules, soit 73% du marché local. Les prévisions demeurent pessimistes pour 2015 puisqu’Inovev table sur moins de 50 000 ventes en Ukraine cette année.

15-09-7  

 

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La production marocaine a atteint un nouveau record en 2014,
 

La production automobile marocaine a atteint un nouveau record en 2014, à 228 000 unités réparties entre 175 000 unités à Tanger (site Renault) et 53 000 unités à Casablanca (site Somaca).


Le site de Tanger produit les Dacia Lodgy et Dokker, ainsi que la Sandero plus récemment, tandis que le site de Casablanca assemble des Dacia Logan et Renault Kangoo (dont la fabrication a été suspendue en juillet 2014).


Sur le site de Tanger, l’arrivée de la Sandero a permis de mieux utiliser les capacités sous-utilisées (80 000 Lodgy et Dokker en 2014) sur un site fonctionnant avec des capacités de 170 000 unités par an qui ont été doublées à  340 000 unités tout récemment tout en soulageant le site roumain de Pitesti qui fonctionnait à saturation de ses capacités. La Sandero a été produite à 95 000 exemplaires à Tanger en 2014, contre 45 000 à Pitesti.


Un programme d’implantation d’un nouveau modèle à Tanger est en train d’être étudié par la direction de Renault-Nissan. A notre connaissance, ce ne sera ni le Kangoo qui a été stoppé à Casablanca en juillet 2014 et transféré à Maubeuge (France), ni la Logan dont une version rebadgée Renault est assemblée à Oran (Algérie) depuis novembre 2014, mais plus probablement le pick-up Duster dont une partie sera également fabriquée à Curitiba au Brésil. L’Afrique est un marché à fort potentiel pour la catégorie des pick-up et Renault a annoncé une vaste offensive commerciale sur ce continent.


15-09-10  

 

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La production vénézuélienne au plus bas en 2014,
 

La production automobile vénézuélienne s’est effondrée depuis 2012, date à laquelle des restrictions ont été mises en place par le gouvernement local sur l’importation de véhicules mais aussi sur l’importation de pièces détachées qui sont indispensables aux constructeurs locaux pour assembler leurs véhicules (puisque le Venezuela ne dispose que d’usines en CKD).


En 2014, la production est tombée à son plus bas niveau depuis des décennies (20 000 véhicules). Toyota et FCA ont quasiment stoppé leurs productions en fin d’année, tandis que Ford, GM et Mitsubishi écoulent une production de faible volume.


En 2006 et 2007, la production automobile vénézuélienne atteignait les 170 000 unités par an, sous le gouvernement de Chavez (1999-2013). Le gouvernement qui a succédé à Chavez n’est pas parvenu à enrayer l’effondrement du marché automobile et de la production automobile au Venezuela. Au contraire, l’effondrement s’est accentué.


Comme pour l’Australie mais pour d’autres raisons, l’industrie automobile au Venezuela est aujourd’hui gravement menacée de disparition. Les chiffres des premiers mois de 2015 ne présentent aucune amélioration par rapport à 2014.


Ce pays est le seul pays d’Amérique latine avec la Colombie, et plus récemment l’Equateur et l’Uruguay, à produire des véhicules en CKD, le Chili ayant abandonné ce type de production au début des années 2000 (fermeture de l’usine chilienne de PSA).


15-09-8  

 

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