Mercedes va construire une seconde usine d’assemblage en Hongrie,
Le groupe Daimler a annoncé qu’il allait doubler ses capacités de production sur son site hongrois de Kecskemet en construisant une seconde usine d’assemblage adossée à la première.

La première usine de Kecskemet a démarré son activité fin 2012, peu après le lancement des Mercedes Classe A de troisième génération et de Classe B de seconde génération. Ses capacités avaient été fixées à 200 000 véhicules par an.

La seconde usine qui devrait démarrer son activité fin 2019 disposera d’une capacité identique de 200 000 véhicules par an. Le site de Kecskemet devrait donc pouvoir produire jusqu’à 400 000 véhicules par an dès l’achèvement de la seconde usine.

Le site de Kecskemet devrait continuer à produire les Classe B et CLA, comme aujourd’hui, ainsi que de nouvelles versions de la Classe A. Il produira également le futur GLB qui sera un SUV basé sur la future Classe B.

Il sera également affecté à la fabrication de versions électriques EQ basées sur les Classe A, Classe B, CLA et GLB, puisque Mercedes a fait savoir qu’il n’y aurait pas d’usine dédiée à la fabrication de voitures électriques, mais que toutes les usines du groupe seraient soumises à contribution pour la fabrication de ce type de voitures.

En 2018, l’usine de Kecskemet produira 175 000 voitures (contre 185 000 unités en 2017), mais l’arrivée des nouvelles Classe A, Classe B, CLA, GLB (sur plateforme MFA2) devrait permettre de doubler ce volume en quelques années.


18-15-8   
    
 

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Inovev table sur 170 000 ventes annuelles de la nouvelle BMW X5 dès 2019,
Quelques mois seulement après avoir dévoilé les SUV X2 (segment C) et X4 (segment D), BMW a présenté la nouvelle génération de son SUV de segment E, le X5, qui rivalise avec les Mercedes GLE, Audi Q7, Volvo XC90, Porsche Cayenne, Range Rover, Lexus RX et Infiniti QX70. La précédente génération du X5 datait de 2013.

Le nouveau SUV X5 est un peu plus grand que le précédent, puisqu’il mesure 4,92m de long (soit +4cm), 2,00m de large (soit +6cm), 1,75m de haut (soit +2cm). Basé sur la plateforme CLAR (partagée par les berlines Série 5 et Série 7), le nouveau X5 sera produit comme aujourd’hui sur le site américain de Spartanburg (Caroline du Sud), comme les X3, X4, X6 et bientôt le X7.

Le volume de production du BMW X5 n’a cessé de progresser depuis 2005, si l’on fait abstraction de la période 2009-2013 qui suivit la crise financière de 2008 et qui marqua un déclin des marchés américain et européen, les deux principaux marchés du BMW X5. La période 2014-2017 marque le plus fort volume de production du modèle, qui s’établit à 160 000 unités par an en moyenne, alors que le niveau ne dépassait pas 110 000 unités en 2005 et 130 000 unités en 2007.

Pour les années 2019-2020, Inovev table sur 170 000 ventes annuelles.

Les motorisations du nouveau BMW X5 sont les suivantes : un 6 cylindres essence 3.0 de 340ch et un 6 cylindres diesel de 265ch. Suivront un 8 cylindres essence 4.0 de 450ch et un 4 cylindres hybride rechargeable 2.0 de 313ch.


18-15-9   
    
 

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Voiture électrique : Vers l’instauration de quotas sur le marché européen ?,
Dans ce contexte de domination chinoise sur le marché mondial de la voiture électrique, qui pourrait encore s’amplifier avec l’instauration à partir de 2019 des quotas de production imposés par le gouvernement chinois aux constructeurs automobiles implantés en Chine, une étude indépendante (France Stratégie) a été publiée récemment dans le but d’accélérer l’essor de la voiture électrique en France et dans l’Union européenne.

Cette étude passe en revue tous les dispositifs mis en place en Chine, en Californie et en Norvège (trois états qui encouragent fortement l’achat de voitures électriques et qui enregistrent des résultats prometteurs), dont l’Union européenne pourrait s’inspirer et qui permettrait d’accélérer le déploiement des véhicules électriques.

L’étude suggère que certaines mesures soient évaluées et appliquées dans l’Union européenne, comme des quotas imposés aux constructeurs, le maintien des aides financières à l’achat de véhicules électriques, la gratuité des péages, la possibilité d’emprunter les voies réservées aux bus ou l’amplification de l’installation des bornes de recharge.

Pour éviter que la Chine ne s’empare de l’industrie du véhicule électrique, l’étude prône des mesures de politiques industrielles au niveau européen : un effort conséquent en matière de recherche et développement dans le domaine des batteries, des nouveaux matériaux, des nouveaux concepts de véhicules et du recyclage devra être mené à l’échelle européenne.


18-15-5   
    
 

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PSA cesse la production de la DS 5,
Le groupe PSA a cessé ce mois-ci la production de la DS 5 sur le site de Sochaux (France), alors qu’il vient de cesser la production des Citroën C4 et DS 4 à Mulhouse. Avec la Citroën C5 arrêtée il y a juste un an, cela fait quatre modèles importants qui disparaissent des gammes Citroën et DS sans être remplacés.

La DS 5 n’a jamais pu s’imposer sur le marché européen, en raison d’un positionnement décalé. Il s’en est produit moins de 100 000 exemplaires au total.

Il faudra attendre 2020/2021 pour découvrir les remplaçantes des Citroën C4 et C5, alors que rien n’est encore décidé concernant le remplacement des DS 4 et DS 5. On parle plutôt d’une future DS 4 Crossback et d’une future DS 9.

La gamme Citroën actuelle se concentre donc sur les C1, C3, C3 Aircross, C4 Cactus, C4 SpaceTourer (nouvelle appellation du C4 Picasso), C5 Aircross et Berlingo.

Quant à la gamme DS, elle s’est réduite drastiquement et se concentre désormais sur les DS 3 et DS 7, qui sont les deux seuls modèles survivants de la marque Premium de PSA. Celle-ci doit absolument lancer de nouveaux modèles pour pouvoir croître sur le marché européen, d’autant plus que la DS 3 date de 2009, âge canonique pour une voiture moderne. PSA annonce que sa remplaçante serait dévoilée au prochain Mondial de l’Auto, en septembre prochain.


18-15-7   
    
 

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Chery a cédé son usine d’assemblage brésilienne,
Chery a beaucoup de mal à s’implanter hors de Chine. L’implantation en Italie, via DR Motor, s’est soldée par un échec cuisant (419 ventes en Italie en 2017 soit 10 fois moins que les objectifs). L’implantation de Qoros en Europe a été très éphémère, puisque la marque est retournée en Chine au bout de quelques mois. En Russie, le volume de production de Chery est passé de 40 000 unités en 2007 à 4 000 en 2017. En Ukraine, il est passé de 23 000 unités en 2007 à 0 en 2017, conséquence de l’instabilité dans ce pays depuis 2013.

Enfin au Brésil, Chery qui avait construit une usine à Jacarei en 2013 n’a jamais pu dépasser les 2 500 unités produites annuellement, faute d’une demande locale suffisante, alors que les capacités de cette usine avaient été fixées à 50 000 véhicules par an. Il est vrai que la conjoncture économique du Brésil dans son ensemble avait été très médiocre entre 2013 et 2016, mais alors que cette conjoncture commence à s’améliorer depuis 2017, Chery tarde à voir ses ventes augmenter.

Le constructeur chinois, lui-même en difficulté en Chine, a donc du céder son usine brésilienne à la fin de l’année dernière. Il y poursuit néanmoins la fabrication de ses trois modèles en 2018, en louant les locaux au nouveau propriétaire. Il est probable que cette situation ne se prolonge pas au cours des années futures. Toutefois, on remarque une petite relance de la marque en 2018, avec un volume de production en passe d’atteindre les 7 500 unités sur l’ensemble de l’année.


18-15-6   
    
 

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