PSA s’engage à fabriquer 1 million de véhicules en France en 2016,
 
Début 2013, Renault décidait de ne pas fermer d’usines en France et de relancer son activité industrielle dans le pays, en contrepartie d’accords de compétitivité au sein de l’entreprise. Le constructeur s’engageait ainsi sur une production en France d’au moins 710 000 véhicules en 2016 (contre 533 000 en 2012 et 987 000 en 2007).

Aujourd’hui, le groupe PSA prend une initiative identique en s’engageant sur une production d’un million de véhicules en 2016 (contre 1 116 000 en 2012 et 1 425 000 en 2007), en contrepartie d’accords de compétitivité au sein de l’entreprise.

Mais en observant les chiffres, on constate que cet engagement se fait à minima puisqu’il se base sur un volume de production inférieur à 2012 et très inférieur à 2007. Seule l’année 2013 sera encore plus mauvaise, puisque Inovev a calculé une production de 900 000 véhicules PSA produits en France, extrapolation effectuée à partir des chiffres des 8 premiers mois de l’année.

Compte tenu des surcapacités actuelles du groupe, notamment en France (d’après Inovev, elles seraient bien supérieures à 30%, même en n’incluant pas Aulnay), il sera difficile de ne pas fermer une autre usine avant 2016, autre engagement du groupe.

PSA dispose ainsi aujourd’hui de cinq usines, si l’on fait abstraction de l’usine d’Aulnay qui cessera son activité d’assemblage fin octobre 2013, et s’engage à maintenir ces cinq usines en activités en 2016, avec des objectifs précis de production pour chacune d’entre elles. Ces objectifs sont communiqués ci-dessous.
 
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L’usine mexicaine Nissan-Daimler démarrera début 2016,
 

Nissan et Daimler ont décidé de fabriquer ensemble des modèles compacts de leurs marques haut de gamme respectives (Infiniti et Mercedes), dans une nouvelle usine Nissan-Daimler (JV à 50/50) située au Mexique.


L’usine Numéro 2 d’Aguascalientes, qui doit ouvrir début 2016, produira ainsi la nouvelle Infiniti Q30, modèle compact à quatre portes qui partagera son moteur et certains éléments de châssis avec les Mercedes Classe A, Classe B et GLA.


La GLA, un SUV compact qui sera lancé au printemps prochain en Europe et quelques mois après aux Etats-Unis, est d’ailleurs l’un des modèles susceptibles d’être produits également dans cette usine.


Les Q30 et GLA ont été présentées au Salon de Francfort en septembre 2013, la première en version concept et la seconde en version définitive (les premières Mercedes GLA seront produites dans l’usine allemande de Rastatt).


Daimler se prononcera sur la production d’autres modèles en collaboration avec Nissan au Mexique d’ici à la fin de l’année. On parle notamment des récentes Classe A et Classe B.


L’usine Numéro 1 d’Aguascalientes, qui appartient à 100% à Nissan, fabrique actuellement les Nissan Versa et Tiida(berlines compactes du segment C) au rythme de 250 000 unités par an. Rappelons que Nissan dispose d’une autre usine au Mexique, située à Cuernavaca, qui fabrique des voitures de segments B et C (Micra, Sentra, Tsuru) et un pick-up (Frontier).

 
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Toyota va fabriquer son RAV4 en Russie pour le marché local,
 

Toyota a annoncé qu’il produirait le tout-terrain RAV4 dans son usine russe de Saint-Pétersbourg à partir de 2016. Le site russe, qui fabrique actuellement des Camry avec une capacité de 50 000 unités par an, pourra ainsi produire 100 000 véhicules par an à partir de 2016 (50 000 Camry et 50 000 RAV4).


Le tout terrain RAV4 est le modèle Toyota le plus vendu actuellement en Russie, avec 27 000 unités écoulées entre janvier et août 2013 (soit 40 000 environ sur 12 mois). Les RAV4 sont actuellement produits au Japon.


Toyota assemble en outre à Vladivostok des Land Cruiser au rythme de 1 000 unités par mois (12 000 par an). Toyota a vendu 168 700 véhicules en Russie en 2012, en hausse de 26,7 % par rapport à 2011. Sur les huit premiers mois de 2013, il a réussi à limiter son déclin dans le pays à 3 % (111 635 unités), sur un marché total en recul de 6,7 %.


Toyota a également annoncé qu’il allait augmenter les capacités de son usine en Argentine pour y accroître sa production de pick-up Hilux et de tout-terrain Fortuner. L’usine située à Zarate (province de Buenos Aires) verra ainsi ses capacités passer de 90 000 unités par an actuellement à 140 000 unités en 2015. Les véhicules sont destinés au marché argentin mais également aux autres marchés latino-américains, notamment le Brésil. L’un des objectifs du constructeur est de réaliser la moitié de ses ventes dans les pays émergents dès 2015. 

 
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Renault-Nissan s’implante en Birmanie,
 
L’Alliance Renault-Nissan cherche à s’implanter sur un maximum de marchés en développement. L’Alliance s’est lancée sur des marchés tels que la Chine, le Mexique, le Brésil, l’Argentine, l’Indonésie, la Russie et les pays africains (elle estime déjà être le deuxième groupe automobile en Afrique). Aujourd’hui, Nissan annonce le démarrage d’une production de voitures en Birmanie, marché automobile qui s’ouvre après un demi-siècle de dictature militaire.

Le constructeur japonais a précisé dans un communiqué que son partenaire malaisien Tan Chong Motors allait construire le plus grand site de construction automobile de Birmanie. La nouvelle usine doit ouvrir en 2015 dans la région de Bago et produire des Nissan Sunny (10 000 véhicules par an initialement).

Depuis la dissolution de la junte en mars 2011 et les réformes entamées par le nouveau gouvernement, la plupart des sanctions occidentales ont été levées et les investisseurs étrangers se pressent dans le pays, qui reste aujourd’hui l’un des plus pauvres du monde. L’Alliance Renault-Nissan pense néanmoins que ce pays dispose d’un potentiel important.

Sous la junte, acheter une voiture était hors de portée de la plupart des Birmans, en raison de prix dissuasifs, liés notamment à des taxes d’importation très élevées, mais les récents changements politiques et la baisse des taxes ont conduit à une augmentation de la demande de véhicules.
 
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La marque Renault annonce son retour en Indonésie,
 
La marque Renault, qui a annoncé le 18 septembre son retour en Indonésie via un accord avec le constructeur local Indomobil, vise à terme une part de marché de 5 % dans le pays. Renault précise qu’il lancera à partir de 2015 plusieurs véhicules spécifiquement adaptés et destinés à être assemblés localement par Indomobil.

L’Indonésie, quatrième plus gros pays au monde par sa population, est un marché automobile non négligeable avec 1,2 million de véhicules vendus en 2013, présente pour le constructeur un potentiel de croissance très fort. Le taux d’équipement est encore très faible, avec 46 véhicules pour 1 000 habitants (moins que l’Inde : 50 véhicules pour 1 000 habitants).

Renault s’est fixé comme objectif de devenir à l’horizon 2016 la première marque européenne en Indonésie. Actuellement, le marché indonésien est dominé à 90 % par les constructeurs japonais et l’Europe est essentiellement représentée par les constructeurs allemands.

Un modèle occupe dans le pays plus de 15 % de parts de marché (100 000 unités vendues sur le premier semestre de 2013), il s’agit du petit monospace Toyota Avanza (7 places), loin devant son concurrent le Suzuki Ertiga (5% de part de marché). Le Dacia Lodgy 7 places qui pourrait être rebadgé Renault sur ce marché serait une bonne alternative, tout comme la nouvelle Datsun Go+ variante 7 places de la citadine Go, qui a été présentée cet été.
 
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