Seat abandonne définitivement le marché russe,
 
La marque espagnole Seat (filiale du groupe Volkswagen) va se retirer du marché russe à partir du 1er janvier 2015, en raison de la faiblesse chronique de ses ventes sur ce marché et du contexte économique local devenu difficile : la Russie avantage les productions locales pour limiter les importations en provenance d’Europe.

Or, Seat ne produit pas de véhicules en Russie, puisque le groupe Volkswagen présent à Kaluga et à Nijni-Novgorod n’y fabrique que des Volkswagen et des Skoda. La marque espagnole est d’ailleurs souvent le parent pauvre du groupe, puisqu’elle n’est ni présente en Chine, ni aux Etats-Unis, ni même en Amérique du Sud voire en Asie du Sud-Est.

Les ventes de Seat en Russie, qui n’ont jamais dépassé les 3 500 unités par an, ont chuté de 57% sur les dix premiers mois de 2014, alors que le marché russe dans son ensemble ne reculait que de 12,7% sur cette même période. Seulement 1 324 véhicules Seat ont été immatriculés contre 3 094 unités sur les dix premiers mois de 2013.

La difficulté du groupe Volkswagen à positionner la marque Seat (notamment vis-à-vis de Skoda) et la dévaluation du rouble ont réduit les importations. Ces dernières années, les grands constructeurs produisent de plus en plus en Russie, estimant qu’il pourrait devenir le premier marché européen à moyen terme, même si à court terme, le marché connait un recul en raison des tensions entre la Russie et les pays occidentaux.
 

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Les constructeurs chinois ont pris 10% du marché iranien en 2014,
 

Le marché iranien est en train d’augmenter sensiblement en 2014, puisque l’on peut tabler aujourd’hui sur un volume global de 850 000 à 900 000 ventes sur l’ensemble de l’année, alors que l’on prévoyait un volume de 750 000 à 800 000 unités en août dernier.


On est certes encore éloigné des volumes enregistrés en 2011 (1 650 000 unités) ou même en 2012 (1 385 000 unités), mais on s’éloigne également des volumes de ventes de 2013 (715 000 unités). En 2015, le million d’unités devrait de nouveau être dépassé, sauf crise grave.


Dans ce contexte de rétablissement progressif du marché iranien, la production locale progresse également, grâce aux deux constructeurs nationaux Iran Khodro et SAIPA qui produisent leurs propres modèles mais également des modèles de marques étrangères sous licence. Ainsi, ces deux constructeurs ont produit près de 600 000 voitures sur les 9 premiers mois de 2014, dont plus 240 000 voitures PSA en  CKD (par Iran Khodro) et 24 000 voitures Renault en CKD (par SAIPA).


Mais le fait marquant de 2014 est la forte progression des marques chinoises sur le marché iranien (60 000 ventes sur un marché de 670 000 unités au cours des neuf premiers mois de 2014). Celles-ci représentent maintenant près de 10% du marché iranien, contre 8% en 2013 et moins de 2% en 2011 !  Ces marques (comme Lifan ou Chery)ont profité de l’affaiblissement momentané des marques européennes et coréennes pour s’implanter durablement en Iran. 

 

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Mazda dévoile son SUV de segment B : le CX-3,
 

La gamme Mazda actuelle se compose principalement des berlines Mazda 2 (segment B), Mazda 3 (segment C) et Mazda 6 (segment D), des monospaces Mazda 5 (segment C) et Mazda 8 (segment D), des SUV CX-5 (segment C), CX-7 (segment D) et CX-9 (segment E), ainsi que du roadster MX-5 et du pick-up BT-50. L’ensemble de ces véhicules ont été produits à plus de 1,3 million d’unités en 2013. 


Pour tirer sa gamme de SUV vers le bas (un segment de véhicules en fort croissance dans le monde), le constructeur d’Hiroshima a dévoilé un SUV de segment B dénommé en toute logique CX-3.


Long de 4,27m, large de 1,76m et haut de 1,55 m, le CX-3 repose sur la plateforme de la toute récente Mazda 2 (nommée kyactiv). Ce nouveau SUV entrera en concurrence avec les Renault Captur, Nissan Juke, Fiat 500X, Opel Mokka et Jeep Renegade.


Le nouveau CX-3 est doté d’un moteur essence de 2 litres à injection directe de 120ch déjà vu sur les Mazda 3 et Mazda 6 (ainsi que CX-5) et d’un moteur diesel de 1500 cc de 105ch déjà vu sur la Mazda 2.


Produit à Hiroshima au Japon, le CX-3 a des ambitions mondiales. Il sera commercialisé en Europe en juin 2015. Mazda compte en vendre 200 000 par an, sachant que le CX-5 s’est vendu à 300 000 unités environ en 2014 (le marché américain étant plus demandeur de SUV de segment C que de SUV de segment B).

 

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L’usine Ford de Craiova tourne au ralenti en attendant l’arrivée de la future Ka,
 
L’usine Ford de Craiova (Roumanie) tourne actuellement à 50% de ses capacités en attendant l’arrivée de la future Ford Ka.
En effet, l’unique modèle qui est fabriqué dans cette usine, le monospace de segment B dénommé
B-Max, ne connaît pas le succès escompté. Il s’en est vendu à 45 753 exemplaires au cours des dix premiers mois de 2014 (pour une production de 45 876 unités). Ford n’atteindra pas plus de 50 000 unités de ce modèle cette année, ce qui représente la moitié des objectifs du constructeur.

Le B-Max vendu uniquement en Europe est concurrencé par les SUV du segment B, comme les Renault Captur, Peugeot 2008 ou Opel Mokka. Il a été lancé au moment où le marché des monospaces compacts s’effondrait (Renault Modus, Opel Meriva). Les cadences n’ont fait que se réduire depuis son lancement en 2012.

L’usine de Craiova pourrait cependant voir son volume de production augmenter avec le lancement de la remplaçante de la Ford Ka qui sera produite sur ce site à partir de 2016, au rythme de 65 000 / 75 000 unités par an selon Inovev.

Cette future citadine (segment A) ne sera plus conçue et produite sous l’égide de Fiat (comme la version actuelle fabriquée à Tichy), mais redeviendra un produit 100% Ford, comme la première génération lancée en 1996. La future Ka sera peut-être proche du modèle 4 portes commercialisé depuis l’été dernier au Brésil. 
 

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Lancement des nouveaux VP produits en Malaisie entre 2015 et 2017,
 
En Malaisie, le développement de véhicules répondant à la norme EEV (Energy Efficient Vehicle) s’est accéléré avec notamment le lancement en Septembre 2014 par Perodua du modèle Axia. Le programme EEV couvre tout les modèles, indépendamment de la cylindrée. Ainsi, une large gamme de véhicules passagers pourra être lancée, de la petite citadine jusqu’aux grandes berlines.

Il est fort possible que la toute nouvelle génération de la Toyota Viva, dont le lancement est prévu pour la fin de l’année 2014, répondra elle aussi aux exigences du programme EEV. De plus, Proton prévoit de sortir la nouvelle mouture de son modèle à fort volume de vente, la Saga, qui pourrait avoir une version électrique à sa gamme. Toyota a aussi indiqué le lancement d’une version hybride de la Camry, produite localement, pour la fin de l’année 2014.

De son côté, le constructeur national Proton, accélère le lancement, entre autres, de ses modèles à vocation mondiale, de petits SUV. Ainsi, un petit SUV, basé sur le modèle Iriz et appelé Irox, sera présenté en 2015.

Toujours dans le segment des petits SUV, Honda prévoit de lancer le HR-V et Perodua un modèle basé sur la future Terios, d’ici à 1 ou 2 ans; ce qui devrait accroître la compétition dans ce segment de marché. 
 

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