Inovev prévoit 350 000 unités par an de la nouvelle Peugeot 208,
Le groupe PSA a dévoilé la nouvelle génération de la Peugeot 208. Cette berline de segment B demeure la voiture la plus vendue du groupe, puisqu’il s’en est vendu 295 000 unités dans le monde en 2018 (contre 325 000 en 2017), alors que la Peugeot 3008 n’a pas dépassé les 265 000 unités, la Citroën C3 les 255 000 unités et l’Opel Corsa les 235 000 unités.
En 2018, la Peugeot 208 se classait en sixième position sur le marché européen (230 000 unités), mais ce modèle né en 2012 enregistrait une baisse de 6,0% dans un marché européen stable. La nouvelle génération va devoir relancer les ventes du modèle et s’approcher en terme de ventes des trois vedettes du segment B en Europe : les Renault Clio, Volkswagen Polo et Ford Fiesta.
Basée sur la plateforme CMP qui est partagée avec la DS 3 Crossback, la nouvelle Peugeot 208 perd 30 kilos sur les versions à moteur thermique. Ces moteurs sont les 3 cylindres essence 1.2 de 75ch, 100ch et 130ch et 4 cylindres diesel 1.5 de 100ch. Mais la grande nouveauté est la version 100% électrique qui va concurrencer la Renault Zoé du même segment. Cette e-208 délivre 136ch et autorise une autonomie de 340km en cycle WLTP.
L’ensemble de la gamme 208 sera commercialisée à partir de l’automne 2019. Elle sera produite sur le site slovaque de Trnava, mais également au Maroc (Kenitra), au Brésil (Porto Real)  et en Iran (Téhéran) lorsque la situation politique le permettra.
Inovev prévoit 350 000 ventes dans le monde de la nouvelle 208, dont 250 000 unités en Europe.
   
 

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Inovev prévoit 75 000 unités par an du nouveau Skoda Kamiq,

Skoda continue de décliner sa gamme de SUV vers le bas, avec le lancement du Kamiq (segment B), qui fait suite au Kodiaq (segment D) lancé en 2016 et au Karoq (segment C) lancé en 2017.

Le Kamiq est doté de la plateforme MQB-A0 partagée avec les Skoda Fabia, Skoda Scala, Seat Ibiza, Seat Arona, VW Polo et VW T-Cross. Il reprend d’ailleurs le même empattement que la Skoda Scala.

Avec ses 4,25m de long, il se situe à mi-chemin entre le Seat Arona (4,14m) et la Skoda Scala (4,36m). Le Kamiq est aussi long qu’un VW T-Roc, mais plus long qu’un Renault Captur (+13cm) ou un Peugeot 2008 (+9cm).

Le Kamiq rivalisera avec les Renault Captur, Peugeot 2008, Citroën C3 Aircross, Opel Mokka, Opel Crossland, Fiat 500X, Ford Ecosport, Nissan Juke et bien sûr les SUV de segment B du groupe Volkswagen, comme les VW T-Cross et Seat Arona.

Le Kamiq sera le 19e SUV du groupe Volkswagen, après le récent Seat Tarraco (segment D). L’entrée du groupe Volkswagen dans cette catégorie très demandée fut tardive mais ample.

Les motorisations du Kamiq sont les suivantes : moteurs essence 1.0 TSI de 95ch et 115ch, 1.5 TSI de 150ch, moteur diesel 1.6 TDI de 115ch. Le Kamiq est produit sur le site tchèque de Mlada Boleslav, aux côtés des Skoda Fabia et Skoda Scala.

Inovev prévoit un volume de ventes 75 000 unités par an du nouveau Skoda Kamiq.

   
 

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Byton importera ses modèles électriques en Europe à partir de 2020,
La firme automobile Byton a été créée en Chine en 2018. Elle est basée à Nanjing et dispose de bureaux à Munich (Allemagne) et à Santa Clara (Etats-Unis).
Byton a recruté des spécialistes de l’automobile pour constituer son équipe, notamment en provenance de BMW, de Tesla et de Faraday. L’entreprise est financée par la société Tencent Holdings, fournisseur de services internet et mobiles.
Byton a fait sa première apparition en présentant son SUV électrique M-Byte (encore à l’état de prototype) en janvier 2018, préfigurant le modèle de série commercialisé à partir de 2019 en Chine et 2020 en  Europe.
Byton présenta ensuite sa berline électrique K-Byte (encore à l’état de prototype) en juin 2018.
Ces deux modèles dotés d’un moteur électrique de 272ch pourraient disposer d’une autonomie de 400km. Une version de 476ch à transmission intégrale pourrait disposer d’une autonomie de 520km.
Byton fait partie de ces nouvelles entreprises qui se lancent dans la conception, la fabrication et la commercialisation de voitures électriques, particulièrement actives en Chine. La commercialisation des modèles Byton se fera uniquement via Internet. L’entreprise vise particulièrement Tesla qui a produit et vendu 250 000 voitures électriques en 2018.
L’entreprise s’est fixé un objectif de ventes de 300 000 unités par an avant 2025.
   
 

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L’usine PSA de Poissy pourrait doubler ses capacités de production d’ici à 2021,
L’usine de Poissy (France) qui appartient au groupe PSA depuis 1978, date du rachat des filiales européennes du groupe Chrysler, pourrait redevenir l’une des plus productives du constructeur, avec Sochaux, Vigo et Saragosse.
En effet, malgré le départ programmé de la Peugeot 208 du site de Poissy vers le site slovaque de Trnava (il y avait encore 155 000 unités de ce modèle produites en 2018, contre 117 000 à Trnava), le site de Poissy va bénéficier non seulement du démarrage de la DS 3 Crossback prévu pour le printemps 2019, du démarrage de la nouvelle génération de la Peugeot 2008 prévu pour le printemps 2020 et du démarrage de la nouvelle génération de l’Opel Mokka prévu pour l’automne 2020.
Aujourd’hui, l’usine de Poissy produit les Citroën DS 3 et Peugeot 208 qui devraient disparaître à la fin de 2019.
Le volume de production du site de Poissy est tombé à 175 000 unités en 2018, contre 218 000 en 2017 et 222 000 en 2016.
Les capacités de l’usine sont aujourd’hui de 250 000 véhicules par an, soit la moitié par rapport aux années Chrysler France, mais ces capacités vont devoir être revues nettement à la hausse si le programme d’introduction des Peugeot 2008 et Opel Mokka est respecté. En effet, Inovev prévoit une production de 100 000 DS 3 Crossback en rythme de croisière, 175 000 Peugeot 2008 et 150 000 Opel Mokka, soit 425 000 véhicules par an au total. Les capacités du site de Poissy devraient donc être doublées d’ici à 2021, retrouvant ainsi le volume annuel enregistré dans les années 70 sous la coupe de Chrysler.
   
 

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Les exportations européennes sont tombées à 5,4 millions de véhicules en 2018,
Les exportations européennes de véhicules de l’Union Européenne vers l’extérieur de l’Europe sont passées de 5,6 millions d’unités en 2017 à 5,4 millions d’unités en 2018. Cette baisse de 3,6% s’explique principalement par la baisse des immatriculations sur bon nombre de marchés extérieurs. Cette quantité représente toutefois chaque année près de 30% de la production automobile européenne.
En 2018, les Etats-Unis restent le premier marché pour les exportations européennes, avec 1,15 million de véhicules en 2018  (-1,8% par rapport à 2017), devant la Chine avec 545 000 véhicules (-5,3%), la Turquie avec 291 000 véhicules (-37,6%) et la Suisse avec 254 000 véhicules (-4,9%). Ces quatre pays représentent à eux seuls plus de 40% des exportations européennes.
L’avenir des exportations européennes semble incertain car les Etats-Unis menacent de surtaxer les voitures européennes commercialisées sur leur territoire. Du coup, les exportations européennes risquent de s’effondrer aux Etats-Unis au cours des prochaines années si ces taxes sont instaurées, alors que ce pays représente plus de 20% des exportations européennes.
Quant aux importations dans l’Union Européenne, elles ont fortement augmenté en 2018 (+9,3%), à 3,65 millions d’unités, contre 3,34 millions d’unités. Les trois premiers pays importateurs ont été la Turquie (785 000 unités; -0,6%), le Japon (683 000 unités; +6,0%) et la Corée du Sud (540 000 unités; +4,2%).
   
 

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