Alfa-Roméo lancera un second SUV en 2018 et un troisième en 2019,
La marque Alfa-Roméo (filiale du groupe Fiat-Chrysler), qui dispose aujourd’hui d’un seul SUV dans sa gamme (le Stelvio de segment D), a annoncé qu’elle lancerait deux nouveaux SUV, l’un de segment C (basé sur la plateforme de la Jeep Compass) en 2018 et l’autre de segment E (basé sur la plateforme de la Maserati Ghibli) en 2019. Le SUV Alfa-Roméo de segment C sera donc une variante du Jeep Compass, tandis que celui de segment E sera une variante du Maserati Levante.

Tous les constructeurs développent à marche forcée des SUV sur plusieurs segments, ce type de véhicules représentant près d’une vente sur trois en Europe. Jaguar, Maserati, Bentley, Alfa-Roméo ont été les derniers à investir ce marché.

Alfa-Roméo s’est lancé très tard sur ce marché, puisque son Stelvio a débuté sa carrière il y a moins d’un an. 11 582 exemplaires ont été écoulés au cours des neuf premiers mois de 2017 (dont 10 501 en Europe, 633 aux Etats-Unis et 285 en Chine). L’Alfa-Roméo Stelvio mesure 4,68m de long, 1,86m de large et 1,65m de haut. Il est donc probable que le futur SUV de segment C mesurera environ 4,50m et celui de segment E environ 4,90m.

Ces deux nouveaux modèles seront probablement produits sur le sol italien, ce qui devrait permettre à la production locale de voir son volume progresser sensiblement. En effet, selon Inovev, les trois SUV d’Alfa-Roméo devraient représenter au total un volume de 100 000 unités annuelles, sur un total d’un million de véhicules fabriqués en Italie.


17-26-6   

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Mitsubishi remplacerait la Space Star par un nouveau modèle basé sur la Clio,
La marque japonaise Mitsubishi Motors, rachetée par le groupe Renault-Nissan l’an dernier, a subi une forte érosion de ses ventes depuis une vingtaine d’années, à la fois sur le marché japonais, sur le marché américain et sur le marché européen.

Ainsi, sur le marché européen, les ventes de Mitsubishi ont chuté de près de 50% entre 2000 et 2017, passant de 190 000 unités en 2000 à 100 000 en 2017. La politique de gamme et les problèmes de qualité du constructeur ont contribué à cette baisse des ventes. Le rachat de la marque par Renault-Nissan devrait changer radicalement la politique de gamme et mettre fin aux problèmes de qualité. Premier élément de ce changement, le remplacement annoncé de la berline Space Star (lancée en 2013) par un modèle basé sur la plateforme des Renault Clio et Nissan Micra.

Le groupe Renault-Nissan va procéder de la même manière que pour la Micra, à savoir remplacer une berline du bas du segment B (fabriquée en Asie) par une berline du haut du segment B (fabriquée en Europe) plus chère et plus cossue. La nouvelle Space Star (qui pourrait reprendre le nom Colt) serait donc fabriquée en Europe et non plus en Thaïlande. Elle pourrait être fabriquée en France (Flins), en Slovénie (Novo Mesto), en Turquie (Bursa) ou en Espagne (Valladolid). Renault-Nissan veut doubler les ventes de Mitsubishi en Europe grâce à ce nouveau modèle. En 2017, la Space Star s’est vendue à 30 000 exemplaires sur ce continent (contre 26 000 en 2016 et 28 000 en 2015), petite hausse due au récent restyling de mi-vie.


17-26-7   

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La motorisation diesel progresse au Japon… mais reste marginale,
Alors que le diesel voit son influence décliner en Europe (sa part de marché est passée de 50,2% des immatriculations de voitures neuves au premier semestre 2016 à 46,3% au premier semestre 2017) et stagner à un niveau très bas aux Etats-Unis (0,5% de part de marché en 2017), il est train de progresser sensiblement au Japon (+20% d’augmentation des ventes au premier semestre 2017 par rapport au premier semestre 2016).

Le diesel est considéré au Japon, dans le plan « NextGenerationVehicles », comme une énergie alternative et écologique, au même titre que les véhicules à batteries, ou les bio-carburants.
Un cinquième des voitures importées au Japon sont dotées de moteurs diesel, ce qui représente 30 000 unités sur 150 000 au premier semestre de 2017. Ce sont les marques allemandes (Volkswagen, Audi, BMW, Mercedes) qui sont à la fois les plus demandées et les plus diésélisées.

Ces véhicules peu émetteurs de CO2 bénéficient de déductions fiscales au Japon, ce qui peut attirer une certaine clientèle. Toutefois, sur le marché japonais dans son ensemble, le diesel ne représente aujourd’hui que 1,5% de part de marché, c’est-à-dire 20% des importations qui eux-mêmes ne représentent que 7% du marché, puisque les constructeurs japonais ne commercialisent pas ce type de motorisation au Japon (sauf Mazda sur le CX5).

La clientèle japonaise préfère s’orienter vers la motorisation hybride proposée par plusieurs constructeurs japonais, en premier lieu Toyota qui vend 40% de ses modèles au Japon avec ce type de motorisation.


17-26-5   

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Le groupe PSA va ouvrir une usine en Algérie,
Après Renault, Hyundai et Volkswagen, le groupe PSA va ouvrir une usine en Algérie, via une coentreprise créée avec trois partenaires algériens. C’est la troisième opération du constructeur français dans la région, après l’annonce de la construction d’une usine au Maroc (Kenitra) pour la fabrication des Peugeot 301 et Citroën C-Elysée (90 000 unités par an à partir de 2019), et d’un atelier d’assemblage en Tunisie pour l’assemblage du pick-up Peugeot sur base Dongfeng (1 200 unités par an).

Peugeot avait vendu 7 000 voitures en Algérie en 2016 et il en vendra autant en 2017 (toutes importées d’Europe), contre 36 000 en 2015 et 42 000 en 2014, alors qu’il n’y avait pas encore de quotas d’importations.

Le gouvernement algérien a imposé de nouveaux quotas d’importation en 2016 pour inciter les constructeurs automobiles à s’implanter dans le pays. PSA est donc le quatrième constructeur à répondre positivement à cette demande.

Les premiers véhicules sortiront dès 2018 d’une nouvelle usine installée près d’Oran, à l’Ouest de l’Algérie. Le groupe PSA (Peugeot, Citroën, DS, Opel, Vauxhall) a pour objectif de produire progressivement 75 000 véhicules dans cette usine en 2023, soit cinq ans après le démarrage du site détenu à 49% par le constructeur français.

On ignore encore les véhicules qui seront fabriqués sur ce site, mais il pourrait s’agir des Peugeot 208 et 2008. Toute la production sera écoulée dans les pays du Maghreb et ne sera pas exportée vers l’Europe.


17-26-8   

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Volvo crée une nouvelle marque … destinée à la Chine,
Volvo (filiale du groupe chinois Geely) va créer une nouvelle marque automobile destinée à la Chine. Cette marque, baptisée Polestar, est issue du département sportif de Volvo qui revendique désormais le statut de marque à part entière.

Cette marque, dont les modèles seront exclusivement fabriqués en Chine à partir de l’été 2019, sera dédiée à des véhicules 100% électriques commercialisés localement, répondant ainsi au souhait du gouvernement chinois qui veut inciter les constructeurs automobiles implantés en Chine à booster leur production de véhicules électriques (voir les quotas imposés aux constructeurs en 2019 en bas de page).

Le premier modèle de la marque Polestar a été dévoilé ce mois-ci. Il s’agit d’un coupé baptisé simplement Polestar 1 et qui reprend la plateforme des Volvo XC60, XC90, S90 et V90, à savoir la plateforme SPA dédiée aux modèles des segments D et E du constructeur. Ce modèle de 4,50m de long sera mis en fabrication au cours de l’été 2019.

Il sera suivi d’une berline de segment D appelée Polestar 2 puis d’un SUV de segment D appelé Polestar 3, tous à motorisation 100% électrique. La gamme sera ensuite complétée par d’autres modèles encore inconnus à ce jour.

On ignore si ces modèles seront exportés vers l’Europe, car aujourd’hui Volvo ne dispose pas de véhicules 100% électriques sur ce continent, mais uniquement de véhicules hybrides rechargeables, comme les V60, XC60, XC90, S90 et V90.


17-26-3   

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