- Le marché automobile algérien est en souffrance depuis 2016, depuis l’arrêt des importations décidé par le gouvernement algérien pour favoriser la production locale de voiture.
- Les ventes d’automobiles neuves sont passées de près de 450 000 unités en 2012 et en 2013 à 100 000 unités en 2016 et en 2017.
A partir de ce moment, le marché algérien a été approvisionné en majorité par les usines locales qui assemblent des véhicules en CKD (Complete Knocked Down) ou SKD (Semi Knocked Down), comme celles de Renault-Dacia, de Hyundai-Kia ou de Volkswagen-Audi. L’objectif du gouvernement algérien était que les constructeurs automobiles implantent un maximum d’usines dans le pays pour approvisionner le marché automobile estimé à 400 000-450 000 unités par an, mais cet objectif n’a pas été atteint puisque rares sont les constructeurs qui ont décidé de s’implanter durablement en Algérie.
- Du coup, les ventes d’automobiles neuves se sont effondrées dans la période 2015-2016 et sont tombées à 100 000 unités par an. La crise du Covid a fait de nouveau chuter les ventes d’automobiles neuves, cette fois en deçà des 35 000 unités par an. En 2022, elles n’ont pas dépassé 25 402 unités, contre 32 851 unités en 2021. En 2023, elles devraient remonter légèrement à 30 000 unités.
- Par marques, Dacia reste leader du marché algérien en 2022 (avec 28% de part de marché) grâce à l’usine d’Oran qui produit les Logan et Sandero et aussi grâce à des prix très bas qui correspondent bien à la demande locale. Les marques coréennes Hyundai et Kia suivent avec 24% de part de marché cumulée. Le chinois Chery occupe 9% du marché devant Renault et Peugeot.