Stellantis suspend ses activités dans son usine russe de Kalouga,
- Après avoir tenté de tirer le meilleur parti de son site russe de Kalouga durant une douzaine d’années, dans lequel le volume de production est resté toujours extrêmement faible par rapport aux prévisions et par rapport à la capacité de production installée (125 000 véhicules par an dont 62 500 pour Stellantiset 62 500 pour Mitsubishi), le groupe Stellantis a décidé d’arrêter de fabriquer des véhicules dans cette usine. Le volume de production de l’usine de Kalouga n’avait jamais atteint 40 000 unités pour le compte de Stellantiset s’est plutôt fixé autour de 5 000 unités par an en moyenne, les meilleures années ayant été les premières années d’activité (2011, 2012). La raison de cette production modeste a été les faibles ventes des modèles Citroën et Peugeot sur le marché russe (toute la production de Kalouga était destinée au marché russe). L’ajout de modèles Opel après le rachat de cette marque par PSA n’a quasiment rien apporté à l’ensemble. L’usine de Kalouga semblait donc condamnée depuis plusieurs années, d’autant plus que Mitsubishi (associé sur ce site) pouvait se retirer à tout moment, en raison de son appartenance au groupe Renault-Nissan qui dispose déjà de vastes capacités de production en Russie. Le projet de fabriquer de nouveaux utilitaires sur le site de Kalouga est devenu caduc. Ces véhicules seront finalement fabriqués en Europe de l’Ouest (Valenciennes, Vigo, Ellesmere Port).
- L’invasion russe en Ukraine est sans doute un bon prétexte pour Stellantis de stopper ses (modestes) activités sur le site russe de Kalouga. Cette décision va dans le sens des sanctions économiques décrétées par l’Union européenne et les Etats-Unis.
- Outre l’arrêt de la production à Kalouga, le groupe Stellantis a annoncé suspendre son activité d’import-export avec la Russie, ce qui signifie que Stellantis quitte le marché russe, comme GM et Ford l’ont fait il y a plusieurs années.
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