Fusion de PSA et FCA : analyse (1/4),
- Après l’échec de l’accord de fusion entre les groupes Renault et Fiat-Chrysler, le constructeur italo-américain s’est rapproché du groupe PSA afin de créer un groupe capable de rivaliser avec les trois géants de l’automobile : Toyota, Volkswagen et Renault-Nissan. En 2018, le groupe Fiat-Chrysler (FCA) a vendu 4,84 millions de véhicules (dont 3,06 millions issus du groupe Chrysler et 1,78 million du groupe Fiat) et le groupe PSA en a vendu 3,88 millions d’unités, ce qui totalise 8,72 millions de véhicules, comparés à 10,76 millions pour Renault-Nissan, 10,60 millions pour Volkswagen, 10,36 millions pour Toyota. Le groupe PSA-FCA devancerait ainsi les groupes GM (8,38 millions) et Hyundai-Kia (7,40 millions). En 2019, le groupe PSA-FCA talonnerait le groupe Renault-Nissan qui est tombé à la troisième place, suite aux difficultés de Nissan et devancerait largement Hyundai-Kia et GM.
- Quels sont les avantages d’une telle augmentation de volume ?
Le doublement du volume de production permettrait :
1/ une diminution du nombre de plateformes et de motorisations, conséquence d’une mutualisation des plateformes et des motorisations (comme cela a été fait récemment pour les modèles de la marque Opel cédée par GM à PSA).
2/ des économies d’échelle, notamment par des achats de composants communs en plus grand nombre.
3/ un amortissement des coûts de recherche pour tous les futurs véhicules, notamment électriques et autonomes.
4/ une rationalisation des outils de production qui pourrait aboutir à des fermetures d’usines peu performantes.
Le doublement du volume de production permettrait :
1/ une diminution du nombre de plateformes et de motorisations, conséquence d’une mutualisation des plateformes et des motorisations (comme cela a été fait récemment pour les modèles de la marque Opel cédée par GM à PSA).
2/ des économies d’échelle, notamment par des achats de composants communs en plus grand nombre.
3/ un amortissement des coûts de recherche pour tous les futurs véhicules, notamment électriques et autonomes.
4/ une rationalisation des outils de production qui pourrait aboutir à des fermetures d’usines peu performantes.
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